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Quasiaqui veut imposer la location avec option d’achat dans l’immobilier, Le Lab/Idées

La plate-forme met en relation des « quasi-acheteurs » avec des propriétaires ou des professionnels de l’immobilier. Quasiaqui défriche le marché de la LOA dans l’immobilier.
Pour acheter une voiture neuve, les Français utilisent de plus en plus la location avec option d’achat (LOA). Ce mode de financement, Quasiaqui ambitionne depuis deux ans de l’adapter au marché de l’immobilier, soutenu dès sa création par l’accélérateur-investisseur privé NFactory. La start-up de Rouen a développé une plate-forme pour mettre en relation des propriétaires ou des professionnels de l’immobilier avec des particuliers prêts à sauter le pas de la LOA.

Le principe de la LOA est quasi identique dans l’immobilier et l’automobile : le vendeur reste propriétaire du bien qu’il met en location avec une option d’achat. A la fin de la période de location, l’occupant peut décider de lever l’option, c’est-à-dire d’acheter l’appartement ou la maison qu’il occupe. Si tel est le cas, une partie des loyers versés vient en déduction du prix de vente fixé au début du contrat. Au locataire qui décide de ne pas acheter, ces mêmes sommes sont restituées, déduction faite de 2 % de pénalités plus des frais liés à d’éventuelles dégradations du bien ou non-paiement des charges.

Loi sur la location-accession
Depuis deux ans, les efforts de Quasiaqui ont surtout consisté à « évangéliser » le marché, notamment les agents immobiliers et les potentiels « quasi-vendeurs » dont la plupart n’ont jamais entendu parler de cette formule prévue pourtant par la  loi du 12 juillet 1984 sur la location-accession à la propriété immobilière. « Les bailleurs sociaux le font depuis les années 1980, explique Jean-Baptiste Massif, président fondateur de Quasiaqui. Dans le secteur privé, on estime entre 300 et 400 transactions de ce type par an mais elles se concluent sous les radars. »

LAB IDEES :
Syment, Liberkeys, Owwi… 3 start-up tricolores de l’immobilier
Un créneau à prendre pour Quasiaqui qui parie sur une vraie demande pour la LOA dans l’immobilier. Côté acheteurs, selon la start-up, travailleurs indépendants, free-lances ou salariés en CDD, des personnes solvables mais peinant à se financer auprès des banques pour accéder à la propriété, seraient très réceptifs. Côté vendeurs, il existe des millions de logements qui ne trouvent pas preneur, en dehors des dix plus grandes agglomérations. La plate-forme a donc l’ambition de connecter ces deux mondes.

Première transaction en LOA
Quasiaqui revendique 10.000 visiteurs mensuels sur son site Internet, 3.000 personnes inscrites et une centaine d’agents immobiliers référencés. Le service est entièrement gratuit pour le vendeur particulier qui dépose une annonce. Ce sont les professionnels qui paient : 299 euros HT au départ pour accéder au service plus une commission de 12 % sur les honoraires facturés en cas de transaction réussie.

CONSEIL D’ENTREPRENEUR :
Johan Ricaut : « Pour lever des fonds, il faut prouver le potentiel du produit. »
Une première opération de LOA vient d’être signée par l’intermédiaire de la plate-forme qui en espère 10.000 d’ici à trois ans. En 2021, elle vise 1 million d’euros de chiffre d’affaires. En attendant, l’objectif est de continuer à référencer un maximum d’agences immobilières. Un partenariat vient d’être conclu avec CIMM, un réseau de 200 agents et mandataires. Pour poursuivre ses efforts commerciaux auprès des professionnels, la start-up cherche des investisseurs et espère boucler rapidement  une première levée de fonds d’environ 300.000 euros.

Sourced through Scoop.it from: business.lesechos.fr

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Quartier d’affaires à Toulouse : la situation devient urgente !

Alors que la ville toulousaine poursuit son important développement économique, l’offre d’immobilier de bureaux reste insuffisante. Le futur quartier d’affaires de Toulouse devrait permettre à la métropole toulousaine à passer dans une nouvelle aire, cependant, il existe des mécontentements de la part d’une partie de la population sur les nouveaux projets de construction et notamment, la Tour d’Occitanie.

Immobilier de bureaux à Toulouse : du potentiel mais une offre insuffisante

Sans prendre en compte la ville de Paris, qui est incomparable aux villes de province, Toulouse se classe troisième cette année en terme d’offre d’immobilier de bureaux. La ville rose est derrière Lille et Lyon, mais elle se positionne tout de même devant la ville de Bordeaux :

Lille (254 000 m²)
Lyon (220 000 m²)
Toulouse (150 000 m²)
Bordeaux (99 500 m²)
On observe, malgré cette troisième place prometteuse, que Toulouse est encore bien loin du marché dynamique de Lille ou Lyon. La grande différence avec ces deux grandes villes est le fait que Toulouse détient une offre insuffisante dans son centre-ville alors que Lille et Lyon possède un quartier d’affaires en plein expansion. “Euralille 3000” est le projet de Lille qui va permettre de donner un nouveau souffle à son quartier d’affaires “Euralille”, créé depuis 20 ans. Ainsi, on attend environ 120 000 m² supplémentaires de surfaces de bureaux. La ville de Lyon prévoit également un projet gigantesque avec la volonté d’avoir 650 000 m² de bureaux supplémentaires dans le quartier de la Part-Dieu d’ici une dizaine d’années.

Une offre trop dispersée :
Sans son quartier d’affaire, Toulouse ne peut donc pas rivaliser avec ces villes. C’est regrettable, d’autant plus que le potentiel économique de la ville est très fort avec notamment une demande dans l’immobilier de bureaux toujours aussi soutenue et des stocks en baisse. L’offre de bureaux à Toulouse doit s’agrandir au plus vite, mais surtout, ne doit pas se disperser. En effet, le fait de ne pas avoir un quartier d’affaires disperse l’offre de bureaux dans la métropole toulousaine.

Dernièrement, en centre-ville, on compte l’arrivée du nouveau siège social d’Oppidéa et de JFrog (3 777 m² supplémentaires), mais aussi le nouveau siège social de Latécoère à la Roseraie (12 750 m²). En dehors de ça, il faut se diriger vers des territoires en croissance aux abords de la ville pour voir l’immobilier de bureaux être dynamique. Il y a par exemple les communes de Labège et Montaudran à l’est qui sont très dynamiques ou encore vers la zone aéroportuaire à l’ouest de la ville.

La Tour d’Occitanie est le futur symbole du quartier d’affaires de Toulouse

La croissance de Toulouse encourage l’arrivée d’un quartier d’affaires
Si la demande sur le marché de l’immobilier d’entreprise est aussi soutenue à Toulouse, c’est notamment grâce à une croissance économique dopée par l’industrie aéronautique et spatiale. En tant que capitale et pionnier dans ce domaine plein d’avenir, Toulouse est nettement devant ses voisins du Sud (Bordeaux et Montpellier) en terme de puissance économique. Pour comparaison, Toulouse compte 400 000 emplois salariés, soit 40 000 de plus que Bordeaux.

La ville rose voit de nombreux nouveaux habitants, attirés chaque année par les opportunités d’emplois. On compte en moyenne, 5 000 gains d’emplois nets tous les ans dans la métropole. Ce chiffre lui a notamment permis de se placer en tant que quatrième métropole française. Fort de son industrie aéronautique et spatiale, Toulouse se positionne également sur le secteur d’avenir des nouvelles technologies. La ville rose compte un grand nombre d’universités, de startups et de laboratoires de recherches, c’est une véritable terre d’innovation qui n’a pas tardé à attirer une entreprise des plus innovantes de ces dernières années : Hyperloop TT.

D’ailleurs, la métropole toulousaine sort du lot même à l’échelle européenne puisqu’elle se classe dans les 10 aires urbaines européennes en termes de croissance économique par an. On estime qu’il y a une croissance de 2,9 % par an pour le PIB par habitant, c’est le baromètre Eurostat Urban Europe qui a publié cette enquête.

“Toulouse se place parmi les métropoles les plus innovantes en entrant dans le Top 6 Européen. C’est une métropole toujours plus proche de ses habitants, qui ne cesse jamais d’inventer et d’innover », Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse métropole”.

Un nouveau recours contre la Tour Occitanie
La ville de Toulouse a mis en place le projet majeur d’aménagement urbain TESO. Ce vaste projet de réhabilitation autour de la gare Matabiau, prévoit la construction de la plus grande tour de Toulouse : la tour Occitanie. Cette tour végétalisée s’élevant à 150 mètres est censée être le symbole du renouveau du quartier de Toulouse-Matabiau et permettre enfin à Toulouse d’avoir son quartier d’affaires.

Cependant, la construction de la tour n’est pas vue d’un bon œil par tous les habitants et un collectif a déposé un recours sur le permis de construire en début de mois d’octobre. Le groupement “Non au gratte-ciel de Toulouse” s’est exprimé via son porte-parole, Richard Mebaoudj :

“Cette modification adoptée sans enquête publique exonère le promoteur de construire une trentaine de logements sociaux et réduit ses obligations en termes de stationnement vélo”.

Il y a également l’association “2 pieds 2 roues” qui va déposer un recours par rapport à la diminution des places de vélo pour le projet.

Cette tour jugée contre-productive sur le plan social par certains habitants devrait faire l’objet de débats lors des mois à venir. Il paraît évident que Toulouse a besoin d’avoir son quartier d’affaires mais sans la tour Occitanie, c’est tout le projet Toulouse EuroSudOuest (TESO) qui est remis en question…

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Hausse des prix immobiliers : Nantes sur les pas de Bordeaux

Bordeaux est probablement la grande ville de France où les prix immobiliers ont le plus grimpé depuis une dizaine d’années, sous les effets combinés du TGV et de la rénovation complète du centre-ville, mais Nantes l’autre métropole majeure de l’arc atlantique confirme aussi sa dynamique : de plus en plus d’entreprises et d’habitants s’y installent (8000 nouveaux arrivants par an). Conséquences logiques : pénurie de logements et hausse des prix immobiliers sont au rendez-vous !

Les agents immobiliers locaux sont unanimes : les prix des appartements, et plus encore des maisons explosent, sous la pression continue des acheteurs, alors qu’un nombre insuffisant de vendeurs viennent alimenter le marché. Les experts parlent d’une bulle immobilière comparable à celle de Bordeaux, bien que les raisons sous-jacentes soient différentes entre ces deux villes. Pour le spécialiste de l’immobilier en ligne SeLoger, la hausse des prix a atteint 3,70% sur les 12 derniers mois à Nantes, ce qui fait comparer la situation à celle de Bordeaux, mais pour des raisons bien différentes. Alors que dans le cas de Bordeaux, il s’agit souvent d’investisseurs qui viennent spéculer sur le développement très rapide des nouvelles infrastructures (TGV, tramway, piétonisation de l’hyper centre, etc…), dans le cas de Nantes on assiste plutôt au schéma classique d’un boom économique avec à la clé un afflux de nouveaux habitants au pouvoir d’achat confortable, et une pénurie d’offre faute de vendeurs (chute de l’offre de 11% sur les 12 derniers mois).
« Le marché immobilier nantais est en forte tension. Sur le terrain, nous constatons, depuis quelque temps déjà, une hausse des prix et de la demande » résume Mélanie Ansquer, mandataire immobilier indépendant rattaché au réseau IAD et spécialisé dans le marché nantais. « À Nantes, il y a une pénurie de biens et c’est encore plus vrai en ce qui concerne les maisons ». D’ailleurs pour les maisons, il est devenu courant dans certains quartiers très prisés de Nantes comme Saint-Félix ou Saint-Donatien, de trouver des biens qui se vendent à 500 000 € ou plus, des niveaux de prix inimaginables il y a 10 ans…

En résumé, Nantes comme Bordeaux sont de parfaits exemples de la fracture territoriale qui se creuse entre métropoles dynamiques et zones rurales ou périphériques. Les sociologues et les économistes parlent à juste titre d’un phénomène de « métropolisation » de la croissance.

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VIE PRATIQUE. Le fisc peut « rectifier » le prix des ventes immobilières entre particuliers

Le prix payé lors de l’achat ou la vente d’un bien immobilier peut être "rectifié" par l’administration fiscale, qu’il y ait eu fraude ou non, ce qui peux amener les deux parties à payer des taxes supérieures. L’administration n’est pas tenue par le prix convenu par acheteur et vendeur, rappelle la Cour de cassation.

En principe, les taxes et droits sont liés au prix exprimé dans l’acte, rappellent les juges, mais comme dans toute déclaration, le fisc peut décider d’une rectification si ce prix lui paraît insuffisant au regard du marché.

FRAIS DE NOTAIRE, PLUS-VALUE, CSG…

La rectification peut avoir un coût important compte tenu du nombre de taxes liées à la vente immobilière. Lors d’une vente en effet, l’acquéreur paie les "frais de notaire", c’est-à-dire essentiellement les droits de mutation, alors que le vendeur peut être soumis à diverses taxes comme l’impôt sur l’éventuelle plus-value, à la CSG sur cette plus-value ou le cas échéant plusieurs taxes cumulées sur les terrains devenus constructibles.

En théorie, le prix conclu devrait représenter le prix du marché puisqu’il s’agit de la "rencontre des volontés" des deux intervenants, selon les juges. Le vendeur cède au prix qui le satisfait, auquel il estime son bien, et l’acquéreur accepte au prix qu’il est prêt à payer.

Cependant chacun peut avoir intérêt à minimiser le prix officiel et l’administration a le pouvoir de contrôler les actes qui servent de base à l’établissement des impôts et taxes, qu’il s’agisse d’une mutation à titre onéreux comme une vente, à titre gratuit comme une donation ou succession, ou d’une simple déclaration comme l’IFI.

LES OBLIGATIONS DU FISC ALLÉGÉES

Il s’agit de vérifier que l’acte mentionne bien la valeur vénale de l’immeuble, c’est-à-dire le prix qui pourrait être obtenu à cette date par le jeu de l’offre et de la demande dans le marché réel. L’administration, pour appuyer son point de vue, doit fournir des "termes de comparaison", c’est à dire les prix déclarés lors de mutations comparables récentes, dans le même secteur.

Le 27 juin 2018, la Cour de cassation a allégé les obligations des services fiscaux en la matière, expliquant qu’il s’agissait de comparer à des biens globalement semblables et non plus à des biens identiques ou "intrinséquement similaires".

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Les défis immobiliers à relever pour les prochaines années

Les enjeux climatiques, énergétiques et numériques vont transformer les bureaux de demain. L’immeuble du futur sera encore plus économe en énergie mais aussi hybride, convertible et ultra connecté.
«L’immobilier n’a plus rien d’immobile. Progressivement, il devient totalement mobile et la révolution est encore à venir», lance Véronique Bédague, secrétaire générale de Nexity. En l’espace de cinq ans, la façon de concevoir, de construire et même d’aménager un immeuble de bureaux a déjà complètement changé. Avec la multiplication des espaces partagés et l’essor des nouvelles technologies, on y travaille déjà différemment. Toutefois, d’autres évolutions majeures sont à venir.

Face au phénomène de métropolisation annoncé et à une densité de population plus forte dans les pôles urbains, l’immeuble de bureaux de demain devra être encore plus flexible et polyvalent. «L’espace devenant limité et cher, pourquoi ne pas imaginer des lieux transformables s’adaptant à des usages différents au cours d’une même journée: salle de cours de yoga, espace de sieste ou de réception», avance Christel Zordan, directrice générale de Nuveen, un fonds d’investissement anglo-saxon.

La convertibilité du mode d’occupation à long terme sera aussi un enjeu majeur. «Il va falloir être mesure de concevoir des coques d’immeubles capables d’accueillir des usages différents», indique Céline Leonardi, directrice de Wellio by Covivio. Par exemple, remplacer des bureaux par des habitations ou inversement. Pour rendre cette réversibilité possible, une modification des règles d’urbanisme sera nécessaire afin que les villes autorisent la sortie de ces immeubles hybrides.

De multiples enjeux pour l’avenir
Pour faciliter ces mutations, «il va falloir construire des immeubles tertiaires moins profonds qu’aujourd’hui. Cela permettra aux espaces de second jour d’avoir plus de lumière afin d’être un jour habitables», explique Walid Goudiard, directeur AMO-MOE chez Jones Lang LaSalle, qui pointe aussi le défi environnemental. «Pour prendre en compte le changement climatique et préserver l’environnement, il faudra intégrer davantage dans le processus de construction le remploi de matériaux existants, développer la filière bois avec une approche circulaire», ajoute ce dernier.

L’autre enjeu à venir est numérique. Connecté à ses utilisateurs, l’immeuble va devenir intelligent, capable d’analyser les consommations énergétiques et de les réguler en fonction de l’utilisation réelle des espaces. «Des réflexions sont menées pour développer des applications capables de détecter les habitudes des occupants des lieux pour leur proposer, comme dans l’hôtellerie, des offres de services sur mesure», indique Tania Bontemps, présidente France d’Union Investment Real Estate, un investisseur allemand.

L’immeuble de demain devrait aussi être connecté à son quartier et à son environnement pour notamment mutualiser l’usage des énergies. «Toutes ces innovations à venir et ces capacités de transformation devraient à terme rendre ces bâtiments nouvelle génération plus flexibles et plus faciles à gérer. Ils devraient devenir moins vite obsolètes que ceux érigés il y a encore cinq ans que l’on peut difficilement faire muter», affirme Rémy Gaston-Dreyfus, président fondateur de GDG Investissements.

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Offre d’achat, compromis, promesse de vente: à quoi s’engage-t-on?

Selon Maître Stéphane Adler, membre de la chambre des notaires du Grand Paris, il faut bien séparer l’offre d’achat du compromis de vente. «L’offre est un acte unilatéral tandis que le compromis est un contrat.» L’offre constitue la proposition d’acquisition du bien immobilier, le compromis est signé entre deux parties. Si le vendeur accepte la proposition financière, le contrat prend forme.

Y a-t-il pour autant des possibilités de se rétracter? «Avec les nouvelles lois, on a considéré l’acquéreur immobilier comme un véritable consommateur. Il dispose d’un droit de rétractation. Nécessairement, il est possible de se retirer au bout de 10 jours. Durant de longues années, avant 2015, le délai de réflexion permettant de se rétracter était limité à 7 jours» rappelle Maître Adler. Les étapes menant à la concrétisation de la vente sont nombreuses. «Lorsque l’on est au stade de l’offre, une seule personne est agissante. Dans le cadre d’un compromis, il y en a deux. L’une promet d’acheter. L’autre promet de vendre sous différentes conditions. Si toutes les conditions suspensives se réalisent, la vente est parfaite.» ajoute Maître Adler.

Pour Maître Benjamin Noblinski, «dans une promesse unilatérale, seul le vendeur s’engage définitivement à vendre le bien. De son côté, l’acquéreur que l’on appelle le bénéficiaire de la promesse, dispose d’un droit d’option. Il a la possibilité ou pas d’acheter suivant la réalisation des conditions suspensives. Si ce n’est pas le cas, il doit indemniser le vendeur à hauteur du dépôt de garantie fixé dans la promesse.

Dans le compromis, les deux parties sont donc engagées à vendre et à acquérir sous réserve des conditions suspensives. Si ce n’est pas le cas, et que les parties souhaitent se délier, elles ont l’obligation d’avoir un accord réciproque en ce sens. C’est pour ces raisons que l’on considère que la promesse unilatérale de vente est plus souple pour permettre des sorties et éviter des situations de blocage en cas de contentieux.»

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Le carnet d’entretien d’une copropriété

Si vous vivez dans un immeuble en copropriété, vous n’ignorez pas qu’un carnet d’entretien doit être tenu et régulièrement mis à jour par le syndic. Celui-ci doit comporter toute une série d’informations obligatoires (références de contrats d’assurance…) et complémentaires que les copropriétaires décident d’y faire figurer. Ce carnet est consultable par tous les copropriétaires ainsi que par un futur acquéreur.

Informations obligatoires et complémentaires
Le carnet d’entretien d’un immeuble de copropriété doit contenir plusieurs mentions obligatoires telles que : – l’adresse de l’immeuble – l’identité du syndic – toutes les références des contrats d’assurance souscrits par le syndicat de copropriétaires (avec dates d’échéance) et des contrats d’assurance dommages ouvrages – l’année à laquelle ont été réalisés les travaux d’importance (ascenseur, toiture, ravalement…) et le nom des entreprises les ayant réalisés – les références des contrats d’entretien et de maintenance des équipements communs (avec dates d’échéance) – le diagnostic technique global (s’il existe) et la liste des travaux à réaliser pour conservation – l’échéancier pluriannuel des travaux votés par l’AG des copropriétaires. Le cas échéant, par un vote à la majorité simple en AG, le carnet d’entretien devra aussi comporter les informations complémentaires que les copropriétaires décident d’y voir figurer (informations sur la construction de l’immeuble, études techniques réalisées…).
Actualisation et consultation
Le syndic de copropriété établi, tient et doit mettre à jour le carnet d’entretien de l’immeuble. Si la copropriété compte plusieurs bâtiments, le syndic est tenu d’ouvrir un chapitre par bâtiment ou, et si les copropriétaires le votent (en AG à la majorité absolue), un ou plusieurs syndicats secondaires peuvent être créés au sein du syndicat principal. Ce syndicat secondaire vote son propre budget prévisionnel, mais reste géré par le syndic de copropriété qui doit lui fournir un carnet d’entretien et l’actualiser. Le syndic devra en outre réserver un chapitre pour les parties communes à l’ensemble des syndicats dans le carnet d’entretien du syndicat principal. Si le carnet d’entretien est bien entendu consultable par n’importe quel copropriétaire qui en fait la demande au syndic, il l’est aussi par un acquéreur potentiel d’un des lots de la copropriété auprès du vendeur. Un copropriétaire peut également obtenir une copie intégrale du carnet d’entretien, à ses frais. Le prix en est libre et doit être établi dans le contrat du syndic.En cas de changement de syndic, l’ancien syndic doit transmettre au nouveau tous les documents (et les fonds) appartenant à la copropriété dans un délai d’un mois. Ces documents incluent le carnet d’entretien, mais aussi l’ensemble des documents et archives du syndicat des copropriétaires (avec bordereaux récapitulatifs) et ceux contractuels ou techniques concernant l’immeuble, et notamment le diagnostic technique global.

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La gentrification, un concept fourre-tout et « dépassé »

La "gentrification", par laquelle des classes aisées s’approprient supposément des quartiers populaires et chassent leurs occupants historiques, est un concept politiquement chargé, trop grossier et "dépassé" chez les chercheurs, explique le sociologue et urbaniste Alain Bourdin.

Q: La gentrification est souvent mise en avant, médiatiquement et politiquement, par exemple pour justifier le rejet récent de l’implantation d’Amazon à New York. Quel est son intérêt scientifique ?

R: Je n’aime pas du tout le vocabulaire de gentrification. On met dans le même sac des phénomènes de pur marché, qui eux mêmes sont de natures différentes, et des phénomènes liés aux modes de vie et à la culture.

Je vais prendre deux exemples: la "gaytrification": les quartiers gays et la "studentification", les quartiers étudiants.

D’un côté on a quelque chose de communautaire, avec un enracinement et une transformation du quartier. De l’autre, on est au contraire dans un contexte de passage, une population qui ne va pas du tout essayer de transformer le quartier. L’effet sur le prix du logement n’est pas le même.

Ce qui est intéressant, ce n’est pas tant ceux qui s’en vont mais ceux qui ne peuvent pas rentrer. Plutôt que parler de gentrification, c’est beaucoup plus riche de parler de l’accès de certaines populations, on va dire les classes vraiment moyennes, à certains quartiers.

Q: Comment la notion de gentrification a-t-elle émergé ?

R: C’est inventé dans les années 1960 par une sociologue anglaise, Ruth Glass, à une époque où la sociologie urbaine anglaise est très brillante. A l’origine, le concept est intéressant parce qu’il est un descripteur de pratiques urbaines, de modes de vie, d’attentes.

Il y a alors émergence d’une classe moyenne qui n’est plus seulement une classe petite-bourgeoise au sens classique du terme, mais une classe diplômée qui n’adhère pas forcément aux modes de vie de la classe moyenne traditionnelle. Les diplômés des années 60 commencent à avoir envie d’autre chose que tondre la pelouse le dimanche matin en sifflotant.

Les jeunes "yuppies" qui vont vivre dans les quartiers péricentraux de Londres, ce sont des gens qui voudraient bien vivre comme à Mayfair et Chelsea mais n’ont pas les moyens.

Après, c’est tombé entre les mains de géographes post-marxistes qui n’étaient pas forcément très subtils et se sont emparés du terme pour désigner ce qui est simplement l’enrichissement d’un quartier: le fait que des habitants pauvres soient remplacés par des habitants plus riches.

C’est une tendance nord-américaine, notamment aux Etats-Unis avec quelqu’un comme le géographe Neil Smith qui est l’un des deux éditeurs d’un fameux bouquin de 1986, Gentrification of the City.

Il est l’un des auteurs de la géographie radicale, très arc-boutée sur la lutte des classes avec une ligne +revanchiste+: l’idée que les classes dominantes prennent leur revanche sur les classes populaires qui s’étaient installées dans les centre villes.

C’est une mythification d’une classe populaire idéale qui n’existe plus: parfois, les "gentrifiers" sont les enfants des classes populaires qui étaient déjà là.

Il y a aussi eu le contexte de la chute de l’Empire soviétique. Dans les pays de l’Est, on a eu une ouverture complète du marché du logement et on a vu des processus de redistribution de population dans les villes.

Il en est venu toute une littérature qui est moyennement intéressante car elle s’en est tenue à ce concept en vogue plutôt que de comprendre ce qui se passait de matière spécifique sur les terrains étudiés.

Q: Est-ce qu’au-delà de sa résonance médiatique, le concept est encore utilisé dans la recherche contemporaine ?

R: Aujourd’hui, c’est un peu dépassé, ça ne paie plus même si les Chinois découvrent ça et ont envie qu’on leur parle de gentrification. Je pourrais citer des gens qui ont travaillé sur des espaces a priori voués à la gentrification et qui n’ont jamais employé le terme.

En 2012, une des grandes prêtresses de la gentrification, Sharon Zukin, a dit "Finalement on ne devrait peut être pas parler de gentrification, ce n’est peut-être pas un bon concept".

Mais il y avait d’autres travaux plus subtils qui se sont développés et qui continuent à exister. Notamment, on montre que l’immigration dans de nombreux pays se fait de moins en moins dans des quartiers précis.

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Crédit d’impôt travaux, chaudières à 1 euro… : les aides à la rénovation au menu du Grand rendez-vous de l’immobilier

Pour ce cinquième numéro du "Grand rendez-vous de l’immobilier", Capital et Radio Immo reçoivent Dominique Desmoulins, directeur général de Promotelec, association qui accompagne les particuliers dans leurs projets de rénovation.
Est-il réellement possible de remplacer votre vieille chaudière pour seulement 1 euro ? Quels sont les avantages du nouveau prêt à taux zéro travaux ? A quel crédit d’impôt donne droit votre ravalement de façade ? Invité du "Grand rendez-vous de l’immobilier", le directeur général de Promotelec dresse un état de lieux complet des nouvelles aides à la rénovation énergétique.

Dans ce numéro consacré aux économies d’énergie, notre invité répond aussi au coup de gueule de Patrick Liébus, président de la confédération des artisans (Capeb), qui plaide pour un renforcement du crédit d’impôt accordé pour le changement de fenêtres. Dans sa chronique mensuel, David Benbassat, directeur général du site d’annonces immobilières Bien ici’, met, pour sa part, un coup de projecteur sur la maison connectée, nouvelle solution en vogue de réaliser des économies d’énergie.

Enfin, comme chaque mois, le "Grand rendez-vous de l’immobilier" répond aux questions des auditeurs, avec l’aide de trois experts. Ce mois-ci, Ganaëlle Soussens, avocate spécialisée dans le droit de l’immobilier à Paris, revient notamment sur les conditions qui permettent à un propriétaire de mettre fin à son bail ; Stéphane Moquet délégué général d’Orpi nous livre ses conseils pour gérer des impayés de charges au sein d’une copropriété ; Charles Flobert, notaire à Saint-Maur-des-Fossés, décortique les frais de notaires facturés au moment d’un achat immobilier.

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Résidences principales : vers une taxation des plus-values immobilières ? | Actualités

La taxation des plus-values immobilières, réalisées sur les reventes des résidences principales, est envisagée par le gouvernement. Cette nouvelle taxe devrait être réservée aux « très gros biens ».

Plus-values : les reventes des résidences principales bientôt taxées ?
Le gouvernement envisage-t-il de taxer les plus-values immobilières des résidences principales ? En tout cas, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a déclaré que la taxation des plus-values immobilières, actuellement exonérées pour les résidences principales, est « une piste de travail ». Il a précisé que cette taxe concernerait uniquement les « très gros biens ». « C’est une piste de travail, du moment qu’on parle bien des résidences principales à un niveau très élevé », a déclaré le ministre à nos confrères de France 2. La question de la taxation des plus-values immobilières avait déjà été abordée par Emmanuel Macron, le président de la République, qui a jugé le mois dernier, à l’occasion d’un débat public, « très bonne » l’idée de réguler les plus-values immobilières. Il a notamment qualifié « d’injustice » le fait que des plus-values ne soient « pas taxées » lorsqu’elles suivent l’arrivée d’infrastructures comme la ligne à grande vitesse (LGV) à Bordeaux. Le président de la République a cependant précisé qu’il ne pouvait pas s’agir d’une politique fiscale nationale.

Exemple de calcul de la taxe sur la plus-value
Pour un logement acheté 183 000 € en 2003 et vendu 250 000 € en 2019, les taxes sur la plus-value réalisée s’élèvent à environ 13 000 €. Ce montant peut varier selon les cas.

Immobilier : une nouvelle taxe aux contours encore flous
Les contours de cette éventuelle nouvelle taxe sur les plus-values immobilières restent flous. Si le ministre de l’Economie s’est déclaré favorable à ce « qu’on regarde pour les très gros biens immobiliers où visiblement il y a pu avoir un avantage qui peut être taxé », il n’est pas rentré dans les détails. « Mais faisons attention aux Français, aux contribuables, nous sommes là pour baisser les impôts », nuance-t-il. « Les Français qui ont acheté une résidence principale 100 000, 150 000, 200 000 €… ils la revendent, ils font un bénéfice, on ne va pas taxer ce bénéfice », précise Bruno Le Maire, estimant que l’exonération était une « bonne chose » dans ce cas de figure. Précisons que l’idée de taxer les plus-values des résidences principales n’est pas nouvelle, loin s’en faut. Cette piste avait notamment été évoquée sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Ce dernier avait reculé devant la polémique suscitée. D’après nos confrères de Capital, cette taxation n’est pas encore sur la table. Selon eux, « les cabinets des ministres des Comptes publics et du Logement affirment qu’aucune réforme de ce type n’est dans les cartons ».

Plus-values immobilières : qui est concerné aujourd’hui ?
Une plus-value immobilière correspond au gain réalisé lors de la revente d’un logement. Ce gain peut être exonéré d’impôt dans le cadre de la vente d’une résidence principale. C’est également le cas pour la vente d’une résidence secondaire dont le prix va servir à acheter une résidence principale. La plus-value n’est également pas taxée si le bien est vendu à un prix maximal de 15 000 € ou s’il est vendu avant 31 décembre 2020 à un organisme s’engageant à réaliser des logements locatifs sociaux dans un délai de 4 ans. Il est également possible de bénéficier d’une réduction de la taxe de 70 à 85 % si la vente est réalisée en zone urbaine très tendue et que l’acheteur s’engage à y construire des logements collectifs. A contrario, les gains de l’ensemble des autres transactions (biens locatifs, résidences secondaires…) sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu au taux de 19 %, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux (17,2 %). Des abattements sont ensuite appliqués selon la durée de détention, pour aboutir à une exonération totale au bout de 30 ans. 

Bon à savoir
La vente des biens immobiliers des retraités ou des personnes handicapées peut être exonérée de l’impôt sur la plus-value immobilière sous certaines conditions.

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