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Louer dans un centre-ville coûte-t-il toujours plus cher ? | Actualités Loyer

Les données collectées par le Laboratoire Interdisciplinaire d’évaluation des Politiques Publiques de Sciences Po, en partenariat avec SeLoger, mettent en évidence que dans la plupart des grandes villes françaises, les loyers sont plus élevés en centre-ville qu’en périphérie. À quoi cela est-il dû ? Et y a-t-il des villes où la tendance s’inverse ?

Se rapprocher des emplois peut coûter cher pour se loger
En France, les loyers sont majoritairement plus élevés en centre-ville qu’en périphérie alors que les emplois sont souvent concentrés en plein centre des grandes agglomérations. Pour se rapprocher de leur travail, beaucoup de Français n’ont alors pas d’autre choix que de s’installer en centre-ville, mais ils devront alors accepter des loyers plus élevés. Cependant, dans certaines villes (Marseille, Toulon) les loyers tendent à augmenter au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre.

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 
Bon à savoir
75 % des Français travaillent désormais dans le secteur tertiaire.
La France étant devenue un pays de « services », l’attractivité des métropoles n’a jamais été aussi grande.
Cette urbanisation croissante de l’économie française induit des inégalités de loyers entre les grandes villes et le reste du territoire.
En Île-de-France, se rapprocher de son travail coûte cher…
Dans les arrondissements centraux de la capitale, les loyers pratiqués dépassent très largement la moyenne des loyers relevés dans les communes voisines. Selon les endroits, les données révèlent que les loyers parisiens sont entre 40 et 70 % plus chers qu’au-delà du périphérique ! Incapables d’assumer un tel niveau de loyer, beaucoup de Franciliens se retrouvent alors contraints de s’éloigner de Paris. Ce choix les amène à augmenter leur temps de transport pour se rendre à leur travail…

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 
Bon à savoir
Au niveau de l’aire urbaine, la moyenne des loyers franciliens est de 19,6 € du m².
Dans le centre de Paris, les loyers oscillent entre 27 et 34 € du m².
Dans le centre de Bordeaux, des loyers de 6 à 8 % plus élevés qu’en périphérie
ll existe également un écart entre les loyers relevés dans le centre de Bordeaux et ceux des communes limitrophes. S’il est moins large que celui qui sépare l’hyper-centre parisien de sa périphérie, cet écart des loyers varie tout de même entre 6 et 8 % et un locataire bordelais débourse, en moyenne, 13 € du m² pour se loger quand la moyenne des loyers dans l’agglomération avoisine les 12 €. Face au fossé qui existe entre les loyers des logements situés dans Bordeaux même et ceux des habitations situées à l’extérieur de la ville, les Bordelais tirent le même constat que les Franciliens : pour augmenter non pas son « pouvoir d’achat » mais son « pouvoir de location immobilier » et louer plus grand (pour le même prix !), les travailleurs girondins ont tout intérêt à prendre leurs distances avec le centre-ville, quitte, encore une fois, à s’éloigner de leur lieu de travail et, partant, à faire grimper leur facture de carburant s’ils vont travailler en voiture.

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 
Bon à savoir
À Lyon et à Rennes, les loyers sont de 6 à 8 % plus élevés intra-muros que dans les communes avoisinantes.  
En France, le temps de trajet entre son domicile et son travail est, en moyenne, de 50 minutes.
À Marseille, plus l’on s’éloigne du centre-ville, plus les loyers sont chers
Au regard des données, il apparaît que le niveau des loyers est inversement proportionnel à la proximité du logement avec l’hyper-centre phocéen. En clair, et contrairement à la tendance générale, plus l’on s’éloigne du centre-ville marseillais, plus le niveau des loyers tend à augmenter ! Jugez plutôt, les loyers dans le XIVe marseillais (Les Arnavaux, Bon-Secours) sont non seulement inférieurs de 13 % à la moyenne relevée au niveau de l’agglomération mais voilà qu’ils grimpent à mesure que l’on s’éloigne du cœur de Marseille et que l’on se rapproche d’Aix-en-Provence. Ce phénomène peut provenir de la forte corrélation entre les revenus des habitants et les loyers. En effet, certains arrondissements centraux de Marseille présentent un revenu médian nettement plus faible que dans les communes plus éloignées telles que la commune d’Aix. Hors, les quartiers populaires sont moins chers que les quartiers plus huppés.   

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 
Des loyers plus élevés à Bandol qu’à Toulon
On retrouve également ce phénomène dans l’agglomération de Toulon où les loyers sont légèrement en deçà des 12 € du m² au centre alors qu’ils dépassent, en moyenne, les 14 € du m² à Bandol. Dans ce cas également, il est notable que le revenu médian de la commune de Toulon apparaît nettement moins élevé que celui des communes périphériques.

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. © SeLoger
Les points clés à retenir
La métropolisation économique fait que c’est dans les grandes villes, où se trouvent les emplois, qu’il coûte le plus cher de se loger.
Cette fracture est particulièrement importante en Île-de-France. L’écart entre les loyers dans Paris intra-muros et les loyers en périphérie est de l’ordre de  40 à 70 %.  
Contre toute attente, à Marseille ou encore à Toulon, c’est l’in

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Prix immobilier : à plus de 10 000 €/m², Paris passe devant Londres ! | Actualités

Cette fois, ça y est ! Paris vient de passer devant Londres au classement des villes où les prix immobiliers sont les plus élevés ! Dans la capitale, le m² se monnaye désormais plus de 10 000 €…

Oh, my God ! À Paris, le m² coûte désormais plus cher qu’à Londres
En pleine gentrification, Paris affiche des prix immobiliers que de moins en moins d’acheteurs sont en mesure de débourser… Et pour cause, les prix de vente parisiens explosent ! Devenir propriétaire d’un appartement ancien dans la Ville Lumière coûte, en moyenne, 10 009 €/ m². Rien d’étonnant, donc, à ce que Paris passe devant Londres au classement des villes les plus chères du monde. Ébranlés par l’effet Brexit, les prix londoniens, ainsi que le nombre de transactions enregistrées outre-Manche ont, en effet, baissé au cours des derniers mois. Profitant de cet essoufflement de l’immobilier britannique, Paris devient donc la 5e ville la plus chère du monde. Si vous souhaitez payer votre logement plus cher, c’est désormais à Hong Kong, à New York, à Los Angeles ou encore à Toronto qu’il va vous falloir acheter !

Les prix parisiens sont 7,5 fois plus élevés qu’à Saint-Étienne
Rien d’étonnant, non plus, à ce qu’avec des prix immobiliers aussi stratosphériques, Paris se vide peu à peu de ses habitants aux revenus moyens. Cédant progressivement la place aux ménages aux revenus très élevés ou, au contraire, très modestes, les classes moyennes se voient contraintes de se tourner vers la périphérie pour espérer pouvoir devenir propriétaires de leur logement. Mais là aussi, la flambée de l’immobilier parisien se fait ressentir. Ainsi Montreuil, le Brooklyn parisien, voit le prix de ses logements décoller, étant tiré vers le haut par l’arrivée massive d’ex-Parisiens. Enfin, à la lecture des chiffres recueillis par le baromètre LPI-SeLoger, on perçoit aisément l’ampleur de la fracture immobilière qui scinde désormais la France en deux, entre, d’un côté, des grandes villes comme Paris où les prix et la demande n’ont jamais été aussi élevés et de l’autre, de petites villes de province qui se vident inexorablement de leurs habitants et où les prix, écrasés par une demande en berne et un pouvoir d’achat immobilier à l’agonie, sont au plus bas. Jugez plutôt, à Paris, les prix immobiliers sont 7,5 fois plus élevés qu’à Saint-Étienne (1 334€). Si, en moyenne, leurs revenus tendent à être plus élevés que ceux des provinciaux, force est de constater que tous les Parisiens ne gagnent pas 7,5 plus que les Stéphanois !

Bon à savoir
En France, le m² dans l’ancien coûte 3 304 €.
1/3 des arrondissements parisiens à plus de 11 000 € du m²
Aucun des 20 arrondissements qui composent Paris ne voit ses prix baisser ! Les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent que les prix au m² dans le 4e arrondissement de Paris (place de l’Hôtel-de-Ville, rue des Archives, rue Vieille-du-temple) augmentent de 18,7 % en un an ! Dans sept arrondissements (les IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe et XVIe), il vous en coûtera plus de 11 000 € du m² pour devenir propriétaire d’un appartement. Seuls les XIXe et XXe arrondissements font – encore – de la résistance car les prix des logements s’y maintiennent sous la barre des 8 000 €, mais avec une hausse annuelle de près de 10 %, le XIXe (avenue de Flandre, boulevard de la Villette, place des Fêtes) pourrait bien rejoindre sous peu le club – plus si fermé que ça – des arrondissements parisiens où se loger coûte cher. Très cher, même ! C’est dans le Ier arrondissement (rue de Rivoli, rue du Pont Neuf, rue Montmartre) de Paris que la plus faible progression, en termes de prix au mètre carré, a été enregistrée. Sur l’année, elle se limite à 1,2 %.

Combien devez-vous gagner pour acheter un appartement à Paris ?
Prix du bien immobilier (hors frais de notaire et d’agence) : 635 571 € (surface moyenne (*) d’un logement ancien en Île-de-France x prix au m²) 
Montant total de l’acquisition (frais de notaire et d’agence inclus) : 727 665 €
Mensualité du crédit sur 20 ans : 3 759 €
Revenu minimal : environ 11 277 € par mois.
(*) En Île-de-France, la surface habitable moyenne est de 63,5 m² (Source : LPI-SeLoger).

À Paris, la marge de négociation ne dépasse par 3,1 %
C’est peu dire que le marché immobilier parisien est tendu… L’offre ne pouvant satisfaire la demande de logements, les délais de vente sont raccourcis à l’extrême et les prix des appartements tant convoités sont peu négociés. En moyenne, comptez 3,1 % du prix de vente indiqué dans l’annonce.

Le top 5 des arrondissements les plus chers de Paris
ARRONDISSEMENT PRIX AU M²
VIe 13 530 €
IVe 13 163 €
VIIe 12 996 €
VIIIe 11 693 €
XVIe 11 641 €

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Crédit immobilier : seuls 4,2 % des Français comptent emprunter en 2019 | Actualités

Si la détention de crédit immobilier est restée stable en 2018, la part des ménages souhaitant en souscrire un nouveau dans les prochains mois est en chute libre : seuls 4,2 % envisagent d’emprunter en 2019, contre 5,4 % deux ans plus tôt.

Seuls 4 % des Français ont l’intention de souscrire un crédit en 2019
D’après une étude de la Fédération bancaire française (FBF), réalisée par TNS Sofres, l’appréciation portée par les ménages sur leur situation financière et budgétaire s’est altérée en 2018. Ainsi, en 2018, 45,7 % des ménages ont le sentiment de voir leur situation financière et budgétaire se dégrader, contre 37,5 % en 2017. Dans ce contexte, la part des Français ayant l’intention de souscrire à de futurs crédits immobiliers chutent à 4,2 % (contre 5,4 % en 2016 et 5 % en 2017), soit un des niveaux les plus bas observés depuis la fin des années 80. Une tendance confirmée par Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.com, qui constate, depuis le début de l’année, « un affaiblissement de la demande par rapport à l’année dernière. La part des primo-accédants est également en baisse, ils ne représentent plus que 37 % des emprunteurs, contre 42 % en janvier 2018 ». Cependant, ces chiffres sont à nuancer puisque « 15 % des Français déclarent avoir un projet d’achat dans les deux ans, sachant que près de 90 % des ménages souscrivent un crédit immobilier pour réaliser leur opération immobilière », toujours selon elle.

Les 25-34 ans sont ceux qui ont le plus l’intention d’acheter un bien dans les 2 années à venir. 
2018 a été une bonne année pour les crédits immobiliers
Si la prudence est de mise pour 2019, le taux de détention des crédits immobiliers a, de son côté, continué sa progression en 2018, pour s’établir à 31,4 % (contre 30,8 % en 2017), sous l’effet combiné d’un dynamisme de la demande et des conditions de crédit toujours très favorables. En y regardant de plus près, nous pouvons constater qu’après avoir reculé entre 2012 et 2014 (30,6 % en 2014 contre 31,4 % en 2012), le taux de détention des crédits immobiliers remonte depuis 2015, grâce à la reprise de l’accession à la propriété des ménages modestes et des primo-accédants. Ces derniers ont profité des aides à l’accession et des taux historiquement bas pour concrétiser leurs projets. Aujourd’hui, la part des ménages qui accède à la propriété atteint donc l’un des niveaux les plus élevés observés depuis le début des années 2000 (23,6 %). Cependant, on constate un affaiblissement de la demande provoqué par la remise en cause des soutiens publics (dégradation du PTZ+ et du Pinel sur une large partie du territoire, suppression de l’APL Accession, etc.), alors que la solvabilité de la demande fléchissait déjà avec la hausse des prix de l’immobilier.

Le nombre de ménages ayant l’intention d’emprunter recule fortement sur 1 an. 
On constate un effet d’attentisme lié au contexte (prélèvement à la source, taxe d’habitation…). Ce manque de visibilité pousse les ménages à différer leurs projets immobiliers, mais il pourrait y avoir un effet de rattrapage dans les prochains mois ».
Sandrine Allonier, Directrice de la communication et porte-parole de Vousfinancer.com.

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Loi Denormandie : jusqu’ à 90 % des annonces éligibles dans les villes concernées | Actualités

Récemment mise en place dans 222 villes moyennes, la loi Denormandie devrait profiter à de nombreux acheteurs immobiliers. Dans près d’une ville sur deux éligibles à ce dispositif, plus de 90 % des logements mis en vente sur SeLoger sont concernés.  

A Limoges, 93 % des logements sont éligibles à la loi Denormandie
Pour augmenter l’offre des logements dans les villes moyennes, le ministre en charge du Logement, Julien Denormandie, a décidé de mettre en place un nouveau dispositif fiscal. L’objectif principal de la loi Denormandie est d’inciter les investisseurs immobiliers à rénover des logements anciens dans les centres-villes où les habitations sont vides (vacants) ou en mauvais état, avant de les mettre en location. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nombre de logements éligibles au dispositif est énorme ! Ainsi, sur les 222 villes moyennes concernées par le dispositif Denormandie, 9 villes* présentent un taux d’annonces éligibles de plus de 90 %. Sur SeLoger, c’est à Limoges, que l’on trouve le plus d’annonces immobilières éligibles au dispositif (93,2 %). La préfecture de la Haute-Vienne devance légèrement Mulhouse (93,1 %), Tarbes (92,1 %), Chalon-sur-Saône (92,1 %), Château-Thierry (91,8 %), Dieppe (90,7 %), Pau (90,6 %), Corbeil-Essonnes (90,4 %) et enfin Quimper (90,2 %). Au total, sur les 222 villes moyennes concernées par le dispositif sur l’ensemble du territoire, 95 présentent un taux d’annonces éligibles supérieur à 90 % et 194 un taux supérieur à 80 %.

Denormandie : Top 10 des villes avec le plus de logements éligibles
VILLES TAUX D’ANNONCES ÉLIGIBLES
Limoges 93,2 %
Mulhouse 93,1 %
Tarbes 92,1 %
Chalon-sur-Saône 92,1 %
Château-Thierry 91,8 %
Dieppe 90,7 %
Pau 90,6 %
Corbeil-Essonnes 90,4 %
Quimper 90,2 %
Evreux 89 %
Bon à savoir
Dans 43 % des villes concernées par le dispositif Denormandie, le taux des logements éligibles dépasse les 90 %.

60 % des logements vacants sont situés dans les villes moyennes
Ce taux d’éligibilité élevé, dans la plupart des communes concernées par le dispositif Denormandie, n’a rien de surprenant. Selon une étude de l’INSEE datant de 2018, sur les 8 % de logements vacants que compte la France métropolitaine, 60 % se trouvent dans une commune rurale ou dans une agglomération de taille moyenne, soit le type de communes concernées par le dispositif. Cela résulte du vieillissement de la population, de l’obsolescence du parc de logements ainsi que des difficultés économiques rencontrées par de nombreuses villes moyennes. Dans celles-ci, un grand nombre de logements ne sont notamment pas mis en vente ou en location suite au départ en maison de retraite de personnes âgées. A contrario, les logements vacants sont moins nombreux dans les très grandes agglomérations, ainsi que dans celles situées sur les espaces les plus attractifs de l’Hexagone, comme le littoral atlantique, l’est de la région Rhône-Alpes ou la Corse : cela explique le fait que le taux d’éligibilité au dispositif Denormandie est moindre dans ces régions que dans les régions du Centre, du Massif central, ou du Grand Est, où le taux de vacance des agglomérations dépasse les 9 %.

Chiffres clés
La France compte environ 3 millions de logements vacants : leur nombre a progressé de 2,8 % entre 2013 et 2018.

Loi Denormandie : 6 régions présentent un taux d’éligibilité supérieur à 90 %
Au niveau des régions, nous pouvons constater que 6 présentent un taux d’annonces éligibles au dispositif Denormandie supérieur à 90 %. C’est la Lorraine, où 12 villes sont concernées par le dispositif, qui arrive en tête : 92,5 % des logements vendus y sont éligibles. Le Limousin (4 villes concernées) suit de très près avec 92,4 % de logements éligibles, suivi par la Champagne-Ardenne (7 villes, 92,1 %), le Nord-Pas-de-Calais (14 villes, 91,7 %), l’Auvergne (8 villes, 91,1 %), puis la Basse-Normandie (7 villes, 90,4 %).

9 régions présentent un taux d’éligibilité supérieur à 85 %
Il s’agit de la Bourgogne (9 villes, 89 %), du Centre (13 villes, 88,9 %), du Poitou-Charentes (8 villes, 88,1 %), de l’Alsace (5 villes, 88 %), de la Franche-Comté (6 villes, 87,8 %), de la Haute-Normandie (5 villes, 87,7 %), du Midi-Pyrénées (15 villes, 86,7 %), du Rhône-Alpes (17 villes, 85,5 %) et des Pays-de-la-Loire (9 villes, 85,1 %).

Seules 7 régions présentent un taux d’éligibilité inférieur à 85 %
La Picardie (9 villes, 84,8 %), le Languedoc-Roussillon (10 villes, 84,7 %), l’Aquitaine (11 villes, 84,3 %), la Bretagne (11 villes, 81 %), la PACA (13 villes, 79,2 %), l’Île-de-France (22 villes, 78,8 %) et la Corse, où seulement 2 villes sont éligibles (Bastia et Ajaccio), pour un taux d’éligibilité de 74,4 %.

Annonces disponibles sur SeLoger éligibles au dispositif Denormandie. 
222 villes concernées par le dispositif Denormandie
95 villes présentent un taux d’annonces éligibles supérieur à 90 %.
194 un taux d’annonces éligibles supérieur à 80 %.
Dispositif Denormandie : futur grand succès auprès des investisseurs ?
En observant les taux d’éligibilité mis en lumière par SeLoger, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher le dispositif Denormandie de devenir un grand succès auprès des investisseurs immobiliers. En effet, il offre un maillage du territoire optimal : les investisseurs de toutes les régions peuvent en bénéficier. Ce n’était pas forcément le cas du dispositif Pinel ancien, réservé aux zones tendues. Pour rappel, comme pour Pinel, le dispositif Denormandie permet de déduire de ses impôts 12 % à 21 % du montant de l’investissement réalisé : l’avantage fiscal varie en fonction de la durée sur laquelle l’investisseur s’engage à louer le bien (6, 9 ou 12 ans). Pour en bénéficier, il est indispensable que le montant des travaux réalisés représente au moins 25 % du total de l’opération immobilière. Le dispositif n’est pas soumis à des impératifs en matière de consommation énergétique. Précisons que le dispositif Denormandie est réservé aux 222 villes moyennes bénéficiant du soutien de l’Etat dans le cadre du programme « Action coeur de ville », ainsi qu’aux communes qui ont signé avec l’Etat des conventions de revitalisation du territoire (ou ORT). Selon le gouvernement, la dépense fiscale correspondante à ce nouveau dispositif devrait s’établir à 120 millions d’euros en 2019.

Bon à savoir
Pour bénéficier du dispositif Denormandie, les travaux réalisés par l’investisseur doivent représenter au mois 25 % du coût de l’opération immobilière.

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Immobilier de luxe : quelles sont les destinations préférées des grandes fortunes ? | Actualités

Les plus grandes fortunes de la planète sont toujours à la recherche de nouveaux lieux, de nouveaux biens rares, à la situation exceptionnelle. Mais parmi les multiples destinations de rêve, quelles sont celles qui retiennent le plus leur attention ?

Hong-Kong, n°1 des villes les plus recherchées dans l’immobilier de luxe
La clientèle haut de gamme est toujours à la recherche de patrimoine d’exception, et ce, qu’il s’agisse de capitales, de beaux lieux de villégiature ou d’adresses exclusives. Mais s’il y a bien une destination qui attire le plus les plus grandes fortunes, c’est Hong-Kong, si l’on en croit la dernière étude Barnes, spécialiste de l’immobilier de Luxe. Ville phare de l’Asie et véritable poumon économique, Hong-Kong attire visiblement chaque jour un peu plus une population fortunée, généralement venue pour les affaires. Nombreux sont les cadres de la finance à venir s’y installer pour y travailler… De quoi faire grimper les prix de l’immobilier en flèche ! Hong-Kong se classe parmi les villes les plus chères du monde avec une moyenne de 38 000 $/m² pour l’immobilier de luxe et ce n’est qu’une moyenne car selon les quartiers, les prix peuvent grimper jusqu’à 170 000 $/m². À ce prix là, les exigeances des acquéreurs sont nombreuses : biens avec vue sur la mer, appartements situés en hauteur avec balcons et parking, services et conciergerie, chambre pour le personnel… Tout se fait dans le détail. En ce qui concerne les quartiers privilégiés, on retrouve notamment Causeway Bay (le plus cher), Happy Valley (prisé par les expatriés), Sheung Wan, Mid Leves et Victoria Peak, apprécié pour ses sous-bois tropicaux.

Et à part Hong Kong ?
Dans le Top 5 des grandes villes préférées par les plus grandes fortunes, on retrouve certes Hong-Kong, mais pas que ! La ville est suivie par New-York, Los Angeles, Toronto et Paris. Pour la première fois depuis de nombreuses années, Londres sort du classement…

En bord de mer, les grandes fortunes privilégient la Sardaigne et la Côte d’Azur
Dans l’immobilier de luxe, les biens en bord de mer, avec vue, sont parmi les plus recherchés sur le marché. Il semble que les grandes fortunes jettent leur dévolu du côté de la méditérranée pour réaliser leurs projets. Leur destination préférée ? La Sardaigne, et notamment Porto Cervo ! Cette petite station balnéaire située au nord de l’île accueille exclusivement une clientèle internationale huppée et jet-set. Les acquéreurs recherchent des villas avec piscine et vue sur mer, dans la marina de préférence, face à l’anneau bateau. Pour y investir, il faut compter en moyenne 10 000 €/m² pour un bien haut de gamme et 20 000 €/m² pour un bien d’exception. Porto Cervo est suivie de près par la Côte d’Azur, qui reste toujours un lieu privilégié pour les grandes fortunes. Les propriéts sur les hauteurs de Cannes ou du Cap d’Antibes avec vue sur mer restent ainsi très prisés par les acheteurs. Pour un appartement, il faut compter en moyenne 10 000 €/m² et 25 000 €/m² pour une villa… Mais parmi les autres destinations favorites du bord de mer, on retrouve aussi les Baléares, les Hamptons et Mykonos.

Non pas une mais 5 propriétés à la clé !
10 % des plus grandes fortunes, soit plus de 25 000 personnes dans le monde, possèdent plus de 5 propriétés dans différents pays. Leur objectif : s’implanter dans les principaux « hubs économiques » internationaux ou les beaux lieux de villégiature.

Du côté de la montagne, cap sur les Alpes suisses !
Lorsqu’il s’agit d’immobilier de luxe à la montagne, les grandes fortunes se tournent davantage vers les Alpes suisses. Leurs coins privilégiés ? Verbier, Gstaad, Crans-Montana et Zermatt. Connues dans le monde entier pour leur charme chic et pour leur raffinement, ces petits villages de montagne sont très prisés par la clientèle internationale qui recherchent avant tout des appartements ou des chalets vastes mais discrètement luxueux et si possible situés non-loin du centre. Les prix de l’immobilier varient bien évidemment selon la situation géographique et selon le type de bien. Pour un appartement, les prix vont de 14 000 CHF à 32 000 CHF et pour un chalet, de 15 000 CHF à 50 000 CHF. Mais si les grandes fortunes semblent apprécier les Alpes suisses pour leur achat à la montagne, elles aiment aussi les Alpes françaises et autrichiennes, ainsi qu’Aspen au Colorado et Courmayeur dans les Alpes italiennes. Les vastes chalets tout confort offrant des services de conciergerie et bénéficiant des plus belles vues, ont toujours la cote, et ça n’est pas près de s’arrêter. Les prix de l’immobilier y sont en effet généralement moins élevés qu’en Alpes suisses. On compte 14 000 €/m² en moyenne pour les appartements haut de gamme dans les Alpes françaises, 25 000 €/m² pour un chalet dans les Alpes autrichiennes, 22 200 USD à Aspen pour un appartement haut de gamme et 14 000 € pour un chalet dans les Alpes italiennes.

Bon à savoir
14 000 €, c’est le prix au m² d’un appartement de prestige dans les Alpes françaises.

Et demain, quelles destinations pour les grandes fortunes ?
VILLES PRIX AU M² DES APPARTEMENTS PRIX AU M² DES MAISONS
Lisbonne 7 500 € 5 500 €
Porto 4 500 € 4 500 €
Madrid 6 000 € 12 000 €
Montréal 10 000 USD 8 200 USD
Miami Entre 13 500 USD et 14 500 USD Entre 6 500 USD et 7 500 USD

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Crédit immobilier : des taux toujours inférieurs à 1,8 % sur toutes les durées ! | Actualités

Après une année 2018 exceptionnelle, les taux des crédits immobiliers restent très attractifs en ce début d’année 2019. Ils sont inférieurs à 1,8 % sur l’ensemble des durées d’emprunt. Les meilleurs profils peuvent même emprunter à 1,5 % sur 25 ans.

Taux moyen du crédit immobilier sur 7 ans : 0,84 %
Alors que le mois d’octobre 2018 avait été celui de l’apothéose en matière de prêt immobilier, avec des taux pouvant atteindre 1,20 % sur 20 ans, les conditions d’emprunt restent très attractives en ce début d’année 2019. Ainsi, le mois de février démarre avec peu de variations par rapport au mois précédent, qui avait déjà vu les taux moyens se stabiliser. En y regardant de plus près, nous pouvons constater que par rapport à janvier, les taux généralement constatés diminuent sur 4 des 6 durées étudiées par La Centrale de Financement, courtier en crédit immobilier. En effet, les taux d’emprunt sur 10, 15 et 25 ans baissent de 0,01 %, pour atteindre respectivement 1,01 %, 1,24 % et 1,71 %. Sur 7 ans, ils reculent de 0,02 %, atteignant 0,84 %. Par contre, les taux de crédit sont stables sur 12 ans (1,16 %) et 20 ans (1,45 %). Par conséquent, en février 2019, pour un montant emprunté de 150 000 € sur 25 ans à 1,71 %, la mensualité s’élève à 614,85 € pour un coût total de crédit de 34 455 €.

Crédit immobilier : les taux moyens constatés en février 2019
DURÉES D’EMPRUNT TAUX MOYENS
7 ans 0,84 %
10 ans 1,01 %
12 ans 1,16 %
15 ans 1,24 %
20 ans 1,45 %
25 ans 1,71 %
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Les meilleurs profils peuvent emprunter à 1,25 % sur 20 ans
Au niveau des meilleures conditions offertes aux emprunteurs, en ce début d’année 2019, nous constatons une seule diminution de 0,03 % sur les prêts à 7 ans : sur cette durée, les meilleurs profils d’emprunteurs peuvent obtenir un crédit immobilier au taux de 0,45 %. En revanche, les meilleurs taux d’emprunt restent identiques au mois précédent sur les durées de 10 ans (0,70 %), 12 ans (0,90 %) et 20 ans (1,25 %). Enfin, nous recensons deux augmentations par rapport au mois de janvier. Ainsi, les taux augmentent de 0,02 % sur les prêts à 15 ans, se positionnant à 1,05 % hors assurance, tandis qu’ils progressent de façon plus conséquente (+ 0,09 %) sur la plus longue durée de 25 ans : les meilleurs taux atteignent 1,5 % sur cette durée d’emprunt. Les conditions d’emprunt restent donc très attractives en ce début d’année, mais avec la mise en place du prélèvement à la source, on risque d’assister à un report des projets d’achats immobiliers des ménages français au cours du premier semestre 2019.

Chiffres clés
En décembre 2018, 82 % des emprunts immobiliers servaient à financer l’achat d’une résidence principale. Les investissements locatifs ne représentaient que 17 % des dossiers.

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Et si vous vous offriez une gendarmerie ?

Le site Agorastore va mettre aux enchères une ancienne gendarmerie de 949 mètres carrés avec mise à prix de 692.000 euros. Située en Savoie, elle se trouve à moins d’une heure des stations de ski de la région.
S’acheter une gendarmerie pour faire du ski. C’est ce que propose le site Agorastore qui va mettre aux enchères une ancienne caserne de 949 mètres carrés. Mise à prix : 692.000 euros. Le bâtiment se situe à Saint-Pierre d’Albigny, entre Grenoble et Annecy. “Au pied du massif alpin et sur la route des plus grandes stations de ski d’Europe, cet immeuble à fort potentiel idéalement situé dans la commune est une belle opportunité pour un investisseur qui saura tirer profit de la forte demande en senior et en locatif”, affirme l’agence immobilière dans un communiqué.

L’ancienne gendarmerie est constituée de 12 appartements sur 4 étages. La caserne à un usage mixte d’habitation (759 m²) dans les étages (1er – 2ème – 3ème) et de locaux professionnels (190 m²) au rez-de-chaussée. Elle possède également un parking privatif de 320 m². Agorastore précise que le marché immobilier à Saint-Pierre d’Albigny relativement stable (+1% sur deux ans). Début des enchères le 20 mai prochain.

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Au Maroc, le long combat des victimes de spoliation immobilière

Ceux qui ont usurpé les titres de propriété de sa villa ont été condamnés en 2018 pour "falsification", mais Fayçal Kimia n’a toujours pas récupéré son bien. Comme lui, des centaines de victimes dénoncent une "mafia de la spoliation foncière" au Maroc.

Les affaires de ce type sont nombreuses et régulièrement évoquées par la presse locale. Des mesures ont été prises ces dernières années et quelques réseaux d’escrocs impliquant des notaires, des avocats ou des fonctionnaires du cadastre ont été condamnés.

Mais, jusqu’ici, une seule victime à travers le pays a pu récupérer son titre foncier, selon l’Association droit et justice au Maroc (ADJM), qui regroupe 400 plaignants.

Au début des années 2000, la spoliation visait surtout des "biens en déshérence appartenant à des étrangers qui ont résidé au Maroc et en sont partis", explique le conseiller juridique de l’ADJM Moussa El Khal.

Aucun propriétaire n’est à l’abri puisqu’il suffit, pour spolier un bien, de présenter une fausse pièce d’identité à un notaire au moment de conclure l’acte de vente, ensuite enregistré à la conservation foncière, selon des victimes membres de l’AJDM interrogées par l’AFP.

Le phénomène prenant de l’ampleur, le roi Mohammed VI a ordonné en 2015 au ministère de la Justice de trouver une "réponse immédiate aux actes liés à la spoliation des biens immobiliers".

Sollicité par l’AFP, le ministère de la Justice n’a pas souhaité répondre à ce sujet.

Récupérer un bien spolié est un parcours du combattant, déplore Fayçal Kimia, qui vit comme un squatteur dans son propre domicile, situé dans un quartier chic de Casablanca, la capitale économique (ouest).

"Ma propre maison est enregistrée au nom d’une personne emprisonnée!", se désole ce gérant de société de 47 ans.

"Je m’attendais à ce que ça s’arrange après la condamnation des accusés, mais j’ai découvert que le chemin était long", confie-t-il.

– "Héritier imaginaire" –

En 2011, ce Casablancais a découvert que les documents de sa maison héritée de son père étaient enregistrés sous le nom d’un nouveau "propriétaire", qui assurait l’avoir acquise auprès d’un "héritier", pour la moitié de son prix réel.

Après un long procès, "l’héritier imaginaire", l’acquéreur, un notaire et un cadre de l’Agence nationale de la conservation foncière –en charge du cadastre–ont été condamnés pour "falsification" en juillet 2018 à des peines allant de sept à dix ans de prison.

Mais, après un jugement favorable, il faut encore recourir à un tribunal spécialisé dans l’annulation des contrats falsifiés pour recouvrer son bien.

L’affaire de la villa "Rêve de crabe" figure dans les annales comme l’une des plus longues, impliquant à la fois notaire et avocat véreux.

Depuis le décès de son propriétaire en 2011, cette demeure de 3000 m2 située sur la corniche de Casablanca n’est plus habitée, le jardin n’est plus entretenu. Dans un salon, une toile orpheline orne un mur et un vieux piano prend la poussière.

Le bien garde cependant une très grande valeur et un proche du dernier propriétaire le dispute à deux hommes d’affaires qui ont falsifié les titres de propriété.

En 2017, les deux hommes ont été condamnés dans cette affaire avec un avocat et un notaire pour "constitution de bande mafieuse" et "escroquerie" à des peines allant jusqu’à 12 ans de prison.

En juillet 2018, le jugement a toutefois "été retoqué en cassation à la suite d’un vice de forme" lié à une faute d’orthographe dans un procès-verbal, déplore Moussa El Khal.

Les affaires "aboutissent rarement à cause du pouvoir d’influence des mafias de la spoliation et de leurs complices", notamment les notaires, estime Messaoud Leghlimi, un avocat spécialiste des spoliations immobilières.

"Les notaires sont eux-mêmes victimes de falsification" rétorque le président de l’ordre des notaires du Maroc Abdellatif Yagou. "Nous sommes confrontés à des bandes expérimentées", dit-il.

Régulièrement mise en cause, l’Agence nationale de la conservation foncière n’a pas souhaité répondre aux nombreuses sollicitations de l’AFP.

– "Protéger les spoliateurs" –

L’avocat Messaoud Leghlimi pointe un article de loi controversé adopté en 2011 qui impose de déposer plainte dans les quatre ans en cas de spoliation immobilière, une prescription limitant considérablement les recours.

D’autant qu’avant le lancement en 2017 d’un service en ligne de l’Agence nationale de la conservation foncière, les propriétaires ne recevaient aucune notification si leur titre foncier était modifié.

Les autorités ont aussi recensé les biens en déshérence, a expliqué à l’AFP M. Yagou, qui y voit une avancée. Il réclame à présent la mise en place d’un dispositif permettant aux notaires de vérifier l’authenticité des cartes d’identité utilisées pour les opérations foncières.

A Casablanca, Abdelhay Oukaichi, un pharmacien de 65 ans, a porté plainte en 2009 contre un homme qui avait falsifié sa carte d’identité pour s’approprier son terrain et le revendre.

Dix ans après, il déplore que "le dossier soit toujours en cours d’instruction" et pense que "tout est fait pour protéger les spoliateurs".

M. Oukaichi n’est pas le seul à dénoncer les lenteurs de la justice, un secteur régulièrement épinglé par les ONG anti-corruption.

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Le prélèvement à la source va impacter l’achat immobilier : vraie info ou fake news ? | Actualités

ne vous mettra pas de bâtons dans les roues si vous devez souscrire un prêt immobilier. « La plupart des banques devrait continuer de prendre en compte le montant du salaire net de charges, c’est-à-dire « avant impôt », pour calculer le taux d’endettement et évaluer la capacité d’emprunt » explique Sandrine Allonier de VousFinancer. « Quant aux banques qui se basent sur le salaire net après impôt, elles augmenteront en contrepartie le taux d’endettement maximum ». La mise en place du prélèvement à la source ne rend donc pas plus compliquée l’obtention d’un prêt immobilier, ni ne réduit la somme que vous pouvez emprunter.

Bon à savoir
55 % des Français (et 72 % des moins de 35 ans) craignent que leur capacité d’emprunt ne soit réduite suite à l’entrée en vigueur du prélèvement à la source.
55 % des personnes interrogées (et 75 % des moins de 35 ans) redoutent également d’avoir des difficultés à faire face à leurs mensualités. (Source. OpinionWays)
Vrai : un effet psychologique d’appauvrissement est à craindre
Bien que le pouvoir d’achat immobilier des Français reste inchangé, la baisse du salaire net versé risque néanmoins de faire naître en eux un sentiment d’appauvrissement. Mais ce sentiment est irrationnel car s’il fait baisser le net à payer, le prélèvement à la source va, par exemple, produire un effet positif sur la trésorerie des contribuables qui avaient opté pour la mensualisation. En effet, l’impôt est dorénavant étalé sur douze mois (au lieu de dix !). L’impact psychologique de la réforme du paiement de l’impôt sur le revenu des contribuables risque toutefois d’être bien réel, cette fois, en termes d’appétence pour la propriété et les velléités d’achat immobilier des Français pourraient bien être freinées… « Une frilosité des emprunteurs et un report des transactions sont à prévoir au cours du premier trimestre, notamment chez les primo-accédants » indique Sandrine Allonier. Les Français pourraient donc être tentés de différer leurs projets d’achat immobilier de quelques mois. D’autre part, le passage au prélèvement à la source pourrait pénaliser certains salariés qui voudraient devenir propriétaires. « S’ils ne sont pas habitués à la mensualisation et aux contraintes de gestion qu’elle implique, des découverts bancaires sont à craindre et les banques n’aiment pas ça… ». 

Bon à savoir
Plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, Grande-Bretagne) pratiquent déjà le prélèvement de l’impôt à la source.   

Et la location, on en parle ?
Le pouvoir de location des Français a toutes les chances d’être également épargné par la mise en place du prélèvement à la source. « Le marché locatif ne devrait pas être touché par cette mesure » estime Mortimer Gillot-Khayat, agent immobilier IAD, à Nice. Lorsqu’ils étudieront un dossier de location, et tout particulièrement les fiches de paie des aspirants-locataires, les propriétaires devront toutefois « se référer à la ligne "revenus nets avant imposition"». La règle selon laquelle les revenus nets mensuels d’un locataire doivent correspondre à trois mois de loyer va donc devoir être légèrement réinterprétée afin de s’adapter au nouveau contexte fiscal.

Verdict
Selon toute vraisemblance, le marché immobilier français ne devrait donc pas être une victime collatérale de la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source.
Le pouvoir d’achat immobilier/de location des Français ne devrait pas être rogné par les nouvelles règles fiscales.

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Immobilier locatif : faut-il faire des travaux en 2019 ?

Question à un expert

Si les travaux envisagés en 2019 peuvent être différés, mieux vaut attendre 2020 pour les mettre en œuvre

Avec la mise en place en 2019 du prélèvement à la source, les revenus courants 2018 et notamment les revenus fonciers ont profité d’un crédit d’impôt exceptionnel (CIMR) les rendant non imposables. Dans ce cas, il n’existe pas d’attrait fiscal à déduire des charges de revenus non imposés.

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Afin d’éviter un report massif en 2019 des travaux prévus en 2018 qui risquerait de pénaliser les métiers du bâtiment, a été mis en place un dispositif fiscal transitoire qui prévoit que le montant déduit en 2019 sera calculé sur la base de la moyenne des dépenses des travaux « pilotables » (c’est-à-dire qui ne présentent aucun caractère d’urgence) réalisés entre 2018 et 2019.

Une exception
Bonne nouvelle : si vous avez fait des travaux en 2018 et que vous ne réalisez aucune dépense de travaux en 2019, vous pourrez déduire au titre de 2019 la moitié des dépenses effectuées pour des travaux réalisés en 2018. Inversement, mauvaise nouvelle : si vous n’avez eu aucune charge pour travaux en 2018, vous ne déduirez que 50 % du coût des travaux réalisés en 2019…

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Enfin, si vous avez financé des travaux en 2018 et 2019, vous pourrez déduire la moyenne de ces dépenses. Dans cette hypothèse, il est préférable que le montant des travaux de 2019 n’excède pas les dépenses de 2018, si vous souhaitez déduire la totalité de ces travaux. En revanche, si les travaux envisagés en 2019 peuvent être différés, mieux vaut attendre 2020 pour les mettre en œuvre. Une exception : les biens acquis en 2019 n’étant pas concernés par ce dispositif, vous pouvez envisager l’acquisition de biens immobiliers en 2019 et les rénover sans vous soucier de cette restriction fiscale temporaire.

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