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Rendements des Assurances vie en 2018 : des taux boostés par l’immobilier !

Comme chaque année, le mois de janvier est l’occasion de passer en revue les taux affichés par les principales compagnies d’assurance pour leurs contrats d’Assurance vie en euros sur l’année écoulée, et d’établir un palmarès.

Sans surprise, les taux des contrats d’assurance vie sont orientés à la baisse, une tendance lourde depuis de nombreuses années. La moyenne des contrats se situerait plutôt autour de 1,60% en 2018 d’après les analystes, alors qu’on était à 1,83% en 2017 (source ACPR: Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation).

Les meilleurs contrats grand public arrivent encore à donner un peu plus de 2% après frais, mais avant les prélèvements sociaux de 17,2%. Pas de quoi réellement couvrir l’inflation qui a dépassé 2% fin 2018.

Et ce sont finalement encore les fonds à allocation immobilière majoritaire, beaucoup plus restrictifs d’accès, qui ont tiré leur épingle du jeu cette année, avec des taux avoisinant les 3%, comme par exemple le fonds Euro Allocation Long Terme 2 du contrat Netlife de Spirica (filiale du Crédit Agricole Assurances), qui avec une allocation à 73% en immobilier, a donné du 2,90% aux épargnants en 2018, contre 3,00% en 2017.

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A Paris, un appartement adjugé à 39 millions d’euros, un record

C’est du jamais-vu. Un appartement parisien a été vendu pour la somme de 39 millions d’euros, révèle le site Challenges. L’acquéreur, une grande fortune européenne, souhaite quitter le Royaume-Uni pour s’établir en France, vraisemblablement en raison des incertitudes liées au Brexit.

Des immeubles surplombés par la tour Eiffel, le 4 décembre 2018 à Paris (illustration) ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )

Seize pièces, plus de 1.000 mètres carrés de superficie, dont un jardin de 300 mètres carrés : c’est un bien immobilier atypique que vient de vendre l’agence Philippe Menager-Nicolas Hug. Le montant de la transaction est lui aussi exceptionnel, puisque l’appartement a été adjugé à 39 millions d’euros, un record, selon le magazine Challenges, à l’origine de l’information.

Situé rue des Saints-Pères, dans le VIIe arrondissement de Paris, l’appartement s’étend du sous-sol au premier étage d’un hôtel particulier du début du XVIIIe siècle. Selon Challenges, l’acheteur est un industriel européen, "désireux de quitter le Royaume-Uni pour s’installer à Paris". Cette relocalisation pourrait être en lien avec la sortie prochaine du Royaume-Uni de l’UE.

Dans la capitale, les ventes immobilières dépassent rarement la barre des 30 millions d’euros, précise le magazine. Ce fût le cas en 2007, lorsque la fille de l’ex-dictateur ouzbèque Islam Karimov avait déboursé 31 millions d’euros pour un triplex de 688 mètres carrés, dans le quartier de La Muette, mais le penthouse a depuis été saisi par la justice, détaille Challenges.

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Vidéo – Immobilier : voici le Top 5 des villes les plus chères du monde ! – 07/02/2019 17:10:00 – Boursorama

Dans sa dernière enquête, le réseau immobilier de prestige Barnes a passé en revue les préférences immobilières des fortunes supérieures à un million de dollars. Thibault de Saint Vincent, président de Barnes, nous dévoile les 5 villes qui ont le plus la côte ! Ecorama du 7 février 2019, présenté par David Jacquot sur boursorama.com

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SCPI : les premiers rendements 2018

Le rendement moyen 2018 des SCPI est attendu autour de 4,35%. Les premières sociétés de gestion ont annoncé les rendements de leurs SCPI. Ils s’échelonnent pour l’instant de 4,40% à 7,91%.
Le rendement 2018 des SCPI est attendu autour de 4,35%
Pour 2018, le rendement des SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est attendu autour de 4,35%. Les SCPI confirmeraient ainsi encore cette année leur capacité à délivrer des revenus stables dans le temps aux épargnants. Depuis plusieurs années, la performance des SCPI s’érode mais à un rythme moins important que d’autres placements comme par exemple celui des fonds en euros des contrats d’assurance vie. Le rendement moyen des SCPI était de 4.44% en 2017, 4.64% en 2016 et 4.85% en 2015. Celui des fonds en euros a fondu, passant de 2,25% en 2015 à probablement 1,60% en 2018.

L’évolution défavorable des marchés financiers en 2018 n’a fait que confirmer l’intérêt des épargnants français pour les SCPI de rendement, actif moins risqué. Au 30 septembre 2018, la capitalisation globale des SCPI atteignait 54 milliards d’euros.

Les SCPI doivent faire face à une demande croissante avec une offre limitée en France, sans dégrader la qualité des immeubles acquis. C’est pourquoi elles se tournent de plus en plus vers l’international en investissant dans d’autres zones géographiques que la France, comme par exemple l’Allemagne ou encore le Portugal, l’Irlande ou les Pays-Bas. Elles profitent du potentiel économique de ces pays mais également des conventions fiscales nouées par la France avec chacun d’entre eux, ce qui permet de bénéficier d’une fiscalité plus douce. Certaines SCPI font le choix de se diversifier dans d’autres secteurs d’activité que les bureaux et les commerces comme la santé, la logistique, le Grand Paris …

Les premiers rendements 2018 dévoilés
CORUM

La société de gestion Corum annonce des performances 2018 en hausse et très au-dessus de la moyenne attendue du marché avec 7,91% (contre 6,58% en 2017) pour sa SCPI Corum XL et 7,28 % (contre 6,45 % en 2017) pour sa SCPI Corum Origin.

Corum XL est une SCPI qui investit dans l’immobilier en zone Euro et au-delà. Son patrimoine est majoritairement constitué d’immeubles de bureau et de commerce situés au Royaume-Uni et en Pologne. La société de gestion a profité de l’effet Brexit (chute de la livre et la baisse des prix de l’immobilier) pour miser sur le Royaume-Uni.

La SCPI Corum Origin affiche un patrimoine immobilier diversifié tourné vers l’international. Il est constitué d’immeubles dans des secteurs (bureau, commerce mais aussi santé, hôtels, activité, logistique) et des zones géographiques (Pays-Bas, Italie, France, Allemagne, Finlande, Espagne …) variés.

NORMA CAPITAL

La SCPI Vendôme Régions distribue 6,03% en 2018. Elle privilégie les investissements dans les bureaux et locaux d’activité situés dans les grandes agglomérations des régions françaises, ainsi que dans les commerces.

PAREF

 Le rendement de la SCPI Interpierre France, spécialisée dans l’immobilier de bureau en Ile de France, s’établit a? 5,26%. 

Dote? d’un patrimoine majoritairement compose? de commerces en pied d’immeuble parisiens, Novapierre 1 offre une performance de 6,23% dont 3,91% de distribution et une augmentation de la valeur de la part de +2,32% en 2018. 

Après une année très active en collecte et acquisitions, Novapierre Allemagne distribue un rendement de 4,70% (net d’impôt). Son patrimoine immobilier est essentiellement composé de murs de magasins et de commerces et accessoirement d’immobilier d’entreprise et se situe en Allemagne et à titre exceptionnel dans d’autres Etats de la zone euro. 

PERIAL

La société de gestion Perial annonce un rendement de 4,40% pour sa SCPI PF Grand Paris. Créée en 1966, elle fait partie des plus anciennes SCPI du marché. Son patrimoine est constitué de bureaux, de locaux d’activités, de commerces et d’entrepôts principalement situés à Paris et dans sa région. En 2017 elle a ré-ouvert son capital aux investisseurs pour mettre le cap sur le Grand Paris et s’inscrire dans la dynamique immobilière et économique de ce projet.

La SCPI « verte » PFO2 distribue 4,51%. Cette SCPI environnementale met le développement durable au cœur de ses investissements.
Pour PFO, SCPI investie en immobilier d’entreprise, la performance 2018 est de 4,87%. 

SOFIDY

Immorente est une SCPI qui investit dans des murs de boutiques et de magasins prioritairement en centre-ville mais également en périphérie. C’est une des plus importantes capitalisations en France qui repose sur un patrimoine de plus de 2 000 unités locatives. Elle rapporte 4,70% en 2018.

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La mairie réclame 750 euros par jour pour cette tour trop bruyante

À Courbevoie, les riverains se plaignent depuis des années du bruit causé par le groupe frigorifique installé sur le toit de cet immeuble. La mairie s’attaque à RTE, locataire de la tour tandis que cette filiale d’EDF estime qu’il faut s’adresser au propriétaire des lieux.
À Courbevoie (Hauts-de-Seine), le silence est d’or. Comme le révèle Le Parisien, la municipalité a décidé de s’en prendre à la société Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale d’EDF, qu’elle estime responsable de nuisances sonores rejaillissant sur le voisinage. Depuis 2015, le groupe frigorifique installé sur le toit de la tour Marchand (visible sur la photo) indispose les riverains comme en atteste mesures de bruits effectuées sur place. Dans cette tour de bureaux, ce système utilisé pour refroidir les ordinateurs du data center des lieux émet un ronronnement permanent qui exaspère les voisins de l’avenue de l’Arche.

S’estimant «mené en bateau» depuis trop longtemps, le maire (LR) de la commune, Jacques Kossowski réclame 7500 euros à RTE et exige la réalisation de travaux d’aménagement acoustique pour limiter la gêne. Faute de quoi, la société devra régler une astreinte de 750 euros par jour. Problème: RTE semble bien décidé à faire la sourde oreille. Comme le rapporte le quotidien, la filiale d’EDF ne s’estime pas directement concernée. Selon elle, c’est au propriétaire de la tour dont elle n’est que locataire, à savoir le fonds d’investissement LBO que cette requête doit s’adresser.

Jouer la montre
Du côté d’EDF, on estime qu’une récente décision du tribunal de grande instance de Nanterre montre que les travaux d’isolation phonique de cette installation incombent au propriétaire des lieux tandis que la mairie estime que RTE joue la montre, en attendant de quitter les lieux l’an prochain. Et pendant ce temps, les voisins continueront à avoir les oreilles qui sifflent.

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Immobilier: les millionnaires Français accusés de «racheter» le Portugal

À la Une d’un magazine portugais, les riches acquéreurs français qui ne cessent d’augmenter, sont qualifiés de «requins». Ils sont accusés d’avoir fait flamber les prix immobiliers.
Après les Parisiens responsables de l’envolée des prix à Bordeaux – qui ont ralenti depuis -, voici les Français accusés du même mal au Portugal. Cette semaine, un magazine portugais, Visão, titre: «Les millionnaires français qui sont en train de racheter le Portugal». Sur sa une, relayée par Courrier international, on voit une dizaine de drapeaux bleu-blanc-rouge hissés sur les toits des maisons à Lisbonne où est publié l’hebdomadaire. «Ils offrent des millions pour des tours résidentielles, des copropriétés et des bâtiments à réhabiliter. En quelques années, ils ont révolutionné le marché immobilier national, qui continue d’augmenter», explique le magazine portugais.

C’est le cofondateur du groupe audiovisuel français Groupe AB (Mediawan Thematics depuis le 11 octobre 2018), Claude Berda, qui fait l’ouverture du dossier de 24 pages que Visão a consacré au sujet. Ce Franco-suisse de 72 ans vient de racheter, pour plus de 158 millions d’euros, un terrain agricole de 12.500 hectares, au sud de Lisbonne, ayant appartenu à la dynastie de banquiers portugais, Espirito Santo, qui a fait faillite en 2014.

On apprend que les Français, qualifiés par le magazine de «requins», achètent en moyenne 29 maisons par jour. Depuis 2016, ce sont les premiers acquéreurs étrangers au Portugal (29% des acquisitions réalisées par des étrangers), devant les Brésiliens (19%) et les Anglais (11%), selon l’association des agents immobiliers du Portugal. «Ce sont majoritairement des retraités (80% du contingent d’expatriés de l’Hexagone), explique Cécile Goncalves, directrice de l’agence Maison au Portugal. Même avec une petite retraite, les Français ont un bon pouvoir d’achat au Portugal». Le salaire minimum portugais est plus de deux fois moins élevé que le smic français: 700 euros bruts contre plus de 1520 euros bruts. Surtout, les retraités du secteur privé qui arrivent au Portugal sont exonérés d’impôts sur leurs pensions perçues dans leur pays d’origine pendant dix ans, à condition de ne pas y avoir résidé les cinq années précédente.

Devenir propriétaire au Portugal est bien moins onéreux qu’en France. Les prix sont inférieurs de 40% à 50% en moyenne. L’écart peut même grimper à plus de 60% si l’on compare les capitales des deux pays. Selon Visão, pour le prix d’un 31 m² à Paris, on peut s’offrir un 85 m² à Lisbonne. Le m² se négociant à plus de 9500 euros dans la capitale française contre un peu moins de 3500 euros à Lisbonne, pour un prix de vente d’environ 295.000 euros dans les deux cas de figure. «Les Français aspirent à acheter des logements de 3-4 pièces, avec terrasse et piscine, exposés plein sud et au dernier étage s’il s’agit d’un logement collectif. Ces biens sont rares, surtout à Lisbonne», détaille Cécile Goncalves. Après le Maroc, le nouvel eldorado des retraités français est bel et bien le Portugal. Reste à savoir si le régime fiscal en or va perdurer.

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Louer dans un centre-ville coûte-t-il toujours plus cher ? | Actualités Loyer

Les données collectées par le Laboratoire Interdisciplinaire d’évaluation des Politiques Publiques de Sciences Po, en partenariat avec SeLoger, mettent en évidence que dans la plupart des grandes villes françaises, les loyers sont plus élevés en centre-ville qu’en périphérie. À quoi cela est-il dû ? Et y a-t-il des villes où la tendance s’inverse ?

Se rapprocher des emplois peut coûter cher pour se loger
En France, les loyers sont majoritairement plus élevés en centre-ville qu’en périphérie alors que les emplois sont souvent concentrés en plein centre des grandes agglomérations. Pour se rapprocher de leur travail, beaucoup de Français n’ont alors pas d’autre choix que de s’installer en centre-ville, mais ils devront alors accepter des loyers plus élevés. Cependant, dans certaines villes (Marseille, Toulon) les loyers tendent à augmenter au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre.

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 

Bon à savoir
75 % des Français travaillent désormais dans le secteur tertiaire.
La France étant devenue un pays de « services », l’attractivité des métropoles n’a jamais été aussi grande.
Cette urbanisation croissante de l’économie française induit des inégalités de loyers entre les grandes villes et le reste du territoire.
En Île-de-France, se rapprocher de son travail coûte cher…
Dans les arrondissements centraux de la capitale, les loyers pratiqués dépassent très largement la moyenne des loyers relevés dans les communes voisines. Selon les endroits, les données révèlent que les loyers parisiens sont entre 40 et 70 % plus chers qu’au-delà du périphérique ! Incapables d’assumer un tel niveau de loyer, beaucoup de Franciliens se retrouvent alors contraints de s’éloigner de Paris. Ce choix les amène à augmenter leur temps de transport pour se rendre à leur travail…

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 

Bon à savoir
Au niveau de l’aire urbaine, la moyenne des loyers franciliens est de 19,6 € du m².
Dans le centre de Paris, les loyers oscillent entre 27 et 34 € du m².
Dans le centre de Bordeaux, des loyers de 6 à 8 % plus élevés qu’en périphérie
ll existe également un écart entre les loyers relevés dans le centre de Bordeaux et ceux des communes limitrophes. S’il est moins large que celui qui sépare l’hyper-centre parisien de sa périphérie, cet écart des loyers varie tout de même entre 6 et 8 % et un locataire bordelais débourse, en moyenne, 13 € du m² pour se loger quand la moyenne des loyers dans l’agglomération avoisine les 12 €. Face au fossé qui existe entre les loyers des logements situés dans Bordeaux même et ceux des habitations situées à l’extérieur de la ville, les Bordelais tirent le même constat que les Franciliens : pour augmenter non pas son « pouvoir d’achat » mais son « pouvoir de location immobilier » et louer plus grand (pour le même prix !), les travailleurs girondins ont tout intérêt à prendre leurs distances avec le centre-ville, quitte, encore une fois, à s’éloigner de leur lieu de travail et, partant, à faire grimper leur facture de carburant s’ils vont travailler en voiture.

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 

Bon à savoir
À Lyon et à Rennes, les loyers sont de 6 à 8 % plus élevés intra-muros que dans les communes avoisinantes.  
En France, le temps de trajet entre son domicile et son travail est, en moyenne, de 50 minutes.
À Marseille, plus l’on s’éloigne du centre-ville, plus les loyers sont chers
Au regard des données, il apparaît que le niveau des loyers est inversement proportionnel à la proximité du logement avec l’hyper-centre phocéen. En clair, et contrairement à la tendance générale, plus l’on s’éloigne du centre-ville marseillais, plus le niveau des loyers tend à augmenter ! Jugez plutôt, les loyers dans le XIVe marseillais (Les Arnavaux, Bon-Secours) sont non seulement inférieurs de 13 % à la moyenne relevée au niveau de l’agglomération mais voilà qu’ils grimpent à mesure que l’on s’éloigne du cœur de Marseille et que l’on se rapproche d’Aix-en-Provence. Ce phénomène peut provenir de la forte corrélation entre les revenus des habitants et les loyers. En effet, certains arrondissements centraux de Marseille présentent un revenu médian nettement plus faible que dans les communes plus éloignées telles que la commune d’Aix. Hors, les quartiers populaires sont moins chers que les quartiers plus huppés.   

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 

Des loyers plus élevés à Bandol qu’à Toulon
On retrouve également ce phénomène dans l’agglomération de Toulon où les loyers sont légèrement en deçà des 12 € du m² au centre alors qu’ils dépassent, en moyenne, les 14 € du m² à Bandol. Dans ce cas également, il est notable que le revenu médian de la commune de Toulon apparaît nettement moins élevé que celui des communes périphériques.

Estimations loyers: Chapelle G and Eyméoud J.B, Can Big Data increase our knowledge of local rental markets ?, Sciences Po mimeo. 

Les points clés à retenir
La métropolisation économique fait que c’est dans les grandes villes, où se trouvent les emplois, qu’il coûte le plus cher de se loger.
Cette fracture est particulièrement importante en Île-de-France. L’écart entre les loyers dans Paris intra-muros et les loyers en périphérie est de l’ordre de  40 à 70 %.  
Contre toute attente, à Marseille ou encore à Toulon, c’est l’inverse qui se produit : plus l’on s’éloigne de la ville, plus les loyers augmentent.

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Crédit immobilier : l’emprunteur moyen a 36 ans et emprunte sur 20 ans | Actualités

En France, en 2018, l’emprunteur immobilier était plus jeune et avait des revenus plus faibles que l’année précédente. Cela s’explique par la baisse des taux d’emprunt et l’assouplissement des conditions d’octroi.

Crédit immobilier : il est possible d’emprunter avec des revenus plus faibles
Bonne nouvelle, les revenus moyens des emprunteurs immobiliers ont nettement baissé en 2018. Ainsi, d’après le courtier Meilleurtaux.com, ils s’établissent à 4 376 € nets par foyer, contre 5 134 € en 2017 et près de 5 500 € en 2016. « C’est la première fois depuis 5 ans que les revenus moyens de l’emprunteur type sont aussi largement en baisse et sous la barre très nette des 5 000 €. » précise Maël Bernier, directrice de la communication du courtier. « Cela démontre que les politiques bancaires se sont assouplies ces dernières années. Grâce à cet assouplissement des conditions d’octroi et à la baisse des taux, il est aujourd’hui tout à fait possible d’obtenir un emprunt immobilier sans pour autant être « aisé ». Néanmoins, malgré ces bonnes nouvelles, on peut constater que l’écart continue à se creuser entre Paris et le reste de la France. Les emprunteurs parisiens affichent un revenu net moyen par foyer de 8 259 € (en hausse par rapport à 2017) quand toutes les autres métropoles se trouvent dans une fourchette comprise entre 4 700 € (Montpellier) et 5 800 € (Lyon).

Les emprunteurs ont un apport moyen de 18 500 €. © MeilleurTaux.com
Les emprunteurs immobiliers rajeunissent : ils ont 36 ans en moyenne
L’emprunteur rajeunit de 9 mois pour passer à 36 ans en moyenne, contre 37 ans en 2016 et 36,9 ans en 2017. Cependant, les parts des emprunteurs de moins de 35 ans sont relativement stables et représentent 43 % des emprunteurs. Les moins de 30 ans représentent 23 % et la moyenne d’âge de l’emprunteur varie fortement d’une ville à l’autre. Ainsi, c’est à Lille que l’âge moyen de l’emprunteur est le plus faible (33 ans et 9 mois) tandis que c’est à Nice qu’il est le plus élevé (38 ans et 3 mois). Ce rajeunissement des emprunteurs entraîne une baisse de l’apport moyen. En effet, si l’apport des emprunteurs est en légère hausse par rapport à 2017 (18 028 €), il reste toutefois nettement plus faible qu’en 2014, 2015, où il atteignait  respectivement 70 000 et 55 000 €. De son côté, l’emprunteur primo-accédant est âgé en moyenne de 32 ans (- 1 an par rapport à 2017 et – 2 ans par rapport à 2016). Plus de la moitié des primo-accédants ont moins de 35 ans et parmi eux, 35 % ont moins de 30 ans. Ils empruntent en moyenne sur 20,4 ans (durée identique à 2017) et leur apport est légèrement inférieur à l’emprunteur moyen toutes catégories confondues.

Les primo-accédants ont en moyenne 32 ans. © MeilleurTaux.com
Les Français empruntent sur 20 ans en moyenne
Pour la première année depuis 3 ans, le montant de l’emprunt moyen se stabilise. Après avoir bondi de 37 000 € entre 2015 et 2017, il reste à quelques euros près à 216 000 €. Pour rappel, cet emprunt (sur la durée phare de 20 ans) correspond à un emprunteur ou un couple d’emprunteurs affichant des revenus nets mensuels de 3 000 €. D’autre part, la durée moyenne du prêt s’allonge très légèrement en 2018, passant de 19 ans et demi en 2017 à 20 ans en 2018. Face à la hausse des prix, nous constatons une hausse du montant moyen de la transaction qui s’est élevée en 2018 à 235 000 €, contre 230 000 € en 2017 et 220 000 € en 2016. Une hausse néanmoins plus modérée qu’en 2017 et qui traduit le ralentissement observé en 2018 de la hausse des prix. Les disparités régionales sont très marquées : les transactions moyennes varient quasiment du simple au double entre Montpellier, Lille, Rennes, Strasbourg et Paris. Les premières sont autour de 250 000 €, contre plus de 500 000 € à Paris. Après Paris, ce sont Lyon et Bordeaux qui ont des transactions moyennes de respectivement 360 000 € et 328 000 €.

Les emprunteurs parisiens ont des revenus nets sensiblement supérieurs à la moyenne nationale. © MeilleurTaux.com

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Prix immobilier : à plus de 10 000 €/m², Paris passe devant Londres ! | Actualités

Cette fois, ça y est ! Paris vient de passer devant Londres au classement des villes où les prix immobiliers sont les plus élevés ! Dans la capitale, le m² se monnaye désormais plus de 10 000 €…

Oh, my God ! À Paris, le m² coûte désormais plus cher qu’à Londres
En pleine gentrification, Paris affiche des prix immobiliers que de moins en moins d’acheteurs sont en mesure de débourser… Et pour cause, les prix de vente parisiens explosent ! Devenir propriétaire d’un appartement ancien dans la Ville Lumière coûte, en moyenne, 10 009 €/ m². Rien d’étonnant, donc, à ce que Paris passe devant Londres au classement des villes les plus chères du monde. Ébranlés par l’effet Brexit, les prix londoniens, ainsi que le nombre de transactions enregistrées outre-Manche ont, en effet, baissé au cours des derniers mois. Profitant de cet essoufflement de l’immobilier britannique, Paris devient donc la 5e ville la plus chère du monde. Si vous souhaitez payer votre logement plus cher, c’est désormais à Hong Kong, à New York, à Los Angeles ou encore à Toronto qu’il va vous falloir acheter !

Les prix parisiens sont 7,5 fois plus élevés qu’à Saint-Étienne
Rien d’étonnant, non plus, à ce qu’avec des prix immobiliers aussi stratosphériques, Paris se vide peu à peu de ses habitants aux revenus moyens. Cédant progressivement la place aux ménages aux revenus très élevés ou, au contraire, très modestes, les classes moyennes se voient contraintes de se tourner vers la périphérie pour espérer pouvoir devenir propriétaires de leur logement. Mais là aussi, la flambée de l’immobilier parisien se fait ressentir. Ainsi Montreuil, le Brooklyn parisien, voit le prix de ses logements décoller, étant tiré vers le haut par l’arrivée massive d’ex-Parisiens. Enfin, à la lecture des chiffres recueillis par le baromètre LPI-SeLoger, on perçoit aisément l’ampleur de la fracture immobilière qui scinde désormais la France en deux, entre, d’un côté, des grandes villes comme Paris où les prix et la demande n’ont jamais été aussi élevés et de l’autre, de petites villes de province qui se vident inexorablement de leurs habitants et où les prix, écrasés par une demande en berne et un pouvoir d’achat immobilier à l’agonie, sont au plus bas. Jugez plutôt, à Paris, les prix immobiliers sont 7,5 fois plus élevés qu’à Saint-Étienne (1 334€). Si, en moyenne, leurs revenus tendent à être plus élevés que ceux des provinciaux, force est de constater que tous les Parisiens ne gagnent pas 7,5 plus que les Stéphanois !

Bon à savoir
En France, le m² dans l’ancien coûte 3 304 €.

1/3 des arrondissements parisiens à plus de 11 000 € du m²
Aucun des 20 arrondissements qui composent Paris ne voit ses prix baisser ! Les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent que les prix au m² dans le 4e arrondissement de Paris (place de l’Hôtel-de-Ville, rue des Archives, rue Vieille-du-temple) augmentent de 18,7 % en un an ! Dans sept arrondissements (les IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe et XVIe), il vous en coûtera plus de 11 000 € du m² pour devenir propriétaire d’un appartement. Seuls les XIXe et XXe arrondissements font – encore – de la résistance car les prix des logements s’y maintiennent sous la barre des 8 000 €, mais avec une hausse annuelle de près de 10 %, le XIXe (avenue de Flandre, boulevard de la Villette, place des Fêtes) pourrait bien rejoindre sous peu le club – plus si fermé que ça – des arrondissements parisiens où se loger coûte cher. Très cher, même ! C’est dans le Ier arrondissement (rue de Rivoli, rue du Pont Neuf, rue Montmartre) de Paris que la plus faible progression, en termes de prix au mètre carré, a été enregistrée. Sur l’année, elle se limite à 1,2 %.

Combien devez-vous gagner pour acheter un appartement à Paris ?
Prix du bien immobilier (hors frais de notaire et d’agence) : 635 571 € (surface moyenne (*) d’un logement ancien en Île-de-France x prix au m²) 
Montant total de l’acquisition (frais de notaire et d’agence inclus) : 727 665 €
Mensualité du crédit sur 20 ans : 3 759 €
Revenu minimal : environ 11 277 € par mois.
(*) En Île-de-France, la surface habitable moyenne est de 63,5 m² (Source : LPI-SeLoger).

À Paris, la marge de négociation ne dépasse par 3,1 %
C’est peu dire que le marché immobilier parisien est tendu… L’offre ne pouvant satisfaire la demande de logements, les délais de vente sont raccourcis à l’extrême et les prix des appartements tant convoités sont peu négociés. En moyenne, comptez 3,1 % du prix de vente indiqué dans l’annonce.

Le top 5 des arrondissements les plus chers de Paris
ARRONDISSEMENT PRIX AU M²
VIe 13 530 €
IVe 13 163 €
VIIe 12 996 €
VIIIe 11 693 €
XVIe 11 641 €

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Crédit immobilier : seuls 4,2 % des Français comptent emprunter en 2019 | Actualités

Si la détention de crédit immobilier est restée stable en 2018, la part des ménages souhaitant en souscrire un nouveau dans les prochains mois est en chute libre : seuls 4,2 % envisagent d’emprunter en 2019, contre 5,4 % deux ans plus tôt.

Seuls 4 % des Français ont l’intention de souscrire un crédit en 2019
D’après une étude de la Fédération bancaire française (FBF), réalisée par TNS Sofres, l’appréciation portée par les ménages sur leur situation financière et budgétaire s’est altérée en 2018. Ainsi, en 2018, 45,7 % des ménages ont le sentiment de voir leur situation financière et budgétaire se dégrader, contre 37,5 % en 2017. Dans ce contexte, la part des Français ayant l’intention de souscrire à de futurs crédits immobiliers chutent à 4,2 % (contre 5,4 % en 2016 et 5 % en 2017), soit un des niveaux les plus bas observés depuis la fin des années 80. Une tendance confirmée par Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.com, qui constate, depuis le début de l’année, « un affaiblissement de la demande par rapport à l’année dernière. La part des primo-accédants est également en baisse, ils ne représentent plus que 37 % des emprunteurs, contre 42 % en janvier 2018 ». Cependant, ces chiffres sont à nuancer puisque « 15 % des Français déclarent avoir un projet d’achat dans les deux ans, sachant que près de 90 % des ménages souscrivent un crédit immobilier pour réaliser leur opération immobilière », toujours selon elle.

Les 25-34 ans sont ceux qui ont le plus l’intention d’acheter un bien dans les 2 années à venir. © Vousfinancer.com
2018 a été une bonne année pour les crédits immobiliers
Si la prudence est de mise pour 2019, le taux de détention des crédits immobiliers a, de son côté, continué sa progression en 2018, pour s’établir à 31,4 % (contre 30,8 % en 2017), sous l’effet combiné d’un dynamisme de la demande et des conditions de crédit toujours très favorables. En y regardant de plus près, nous pouvons constater qu’après avoir reculé entre 2012 et 2014 (30,6 % en 2014 contre 31,4 % en 2012), le taux de détention des crédits immobiliers remonte depuis 2015, grâce à la reprise de l’accession à la propriété des ménages modestes et des primo-accédants. Ces derniers ont profité des aides à l’accession et des taux historiquement bas pour concrétiser leurs projets. Aujourd’hui, la part des ménages qui accède à la propriété atteint donc l’un des niveaux les plus élevés observés depuis le début des années 2000 (23,6 %). Cependant, on constate un affaiblissement de la demande provoqué par la remise en cause des soutiens publics (dégradation du PTZ+ et du Pinel sur une large partie du territoire, suppression de l’APL Accession, etc.), alors que la solvabilité de la demande fléchissait déjà avec la hausse des prix de l’immobilier.

Le nombre de ménages ayant l’intention d’emprunter recule fortement sur 1 an. © FBF – TNS Sofres
On constate un effet d’attentisme lié au contexte (prélèvement à la source, taxe d’habitation…). Ce manque de visibilité pousse les ménages à différer leurs projets immobiliers, mais il pourrait y avoir un effet de rattrapage dans les prochains mois ».

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