Pas de commentaire

« Pas de blacks, pas d’Arabes »: 4 et 2 mois de prison avec sursis pour deux agents immobiliers

Tout ce qui n’est pas blanc, je n’en veux pas", aurait déclaré un chef d’agence immobilière à une employée, en 2006. Treize ans plus tard, deux agents de cette société ont été condamnés à du sursis pour discrimination.
"Pas de locataires ‘blacks’, pas d’Arabes, pas de ‘japs’". Deux agents immobiliers, un père et son fils, ont été condamnés mercredi à Evry à quatre et deux mois de prison avec sursis pour avoir refusé de louer des biens à des personnes à cause de leur couleur de peau.

C’est une employée de leur agence de Palaiseau, dans l’Essonne, qui avait la première rapporté les faits, en 2006. Lors de son premier jour de travail, son patron lui avait expliqué comment choisir les dossiers: "Je vous préviens tout de suite, je ne veux pas de locataires ‘blacks’, pas d’Arabes, pas de ‘japs’, tout ce qui n’est pas blanc, je n’en veux pas". 

Piégé par une caméra cachée
Elle l’avait ensuite filmé en caméra cachée – les images ont ensuite été diffusées sur France 2 – alors qu’elle le poussait à confirmer ses consignes "au niveau de la ségrégation". "Oui… oui", répondait l’homme, aujourd’hui à la retraite. 

A la barre du tribunal correctionnel mercredi, il a refusé de s’exprimer sur cette vidéo, dont la procureure a lu la retranscription pendant ses réquisitions. Selon elle, dans ce dossier "essentiel" – jugé 13 ans après les faits, après deux non-lieux et des magistrats "qui ont peut-être manqué de courage" – des locations ont été refusées à des "candidats sérieux" qui gagnaient bien leurs vies et avaient de bonnes garanties.  

Un autre salarié de l’agence avait déclaré que son patron lui avait demandé de refuser de louer des appartements aux Asiatiques "car ils s’y mettent à 15", et de ne pas donner suite à ceux qui avaient des accents étrangers au téléphone.

Condamnés pour 4 cas
Le tribunal a condamné les deux hommes pour quatre cas de discrimination uniquement. Plusieurs clients éconduits, qui s’étaient portés parties civiles aux côtés de plusieurs associations, dont SOS Racisme qui avait déposé la première plainte, étaient venus témoigner de ce que la procureure a qualifié de "racisme ordinaire". 

Un couple mixte avait par exemple raconté s’être fait soudainement refuser un appartement au motif qu’il était "réservé". Ils effectuent alors un "testing": dès que des amis aux noms sans consonance étrangère appellent, l’appartement redevient disponible. 

Tout au long de l’audience, le père et le fils, qui ont nié en bloc, ont secoué la tête, l’air incrédule et énervé. "Ils ne sont pas racistes" mais "boucs émissaires" dans un dossier qui ne repose sur "aucune preuve concrète", a soutenu leur avocat, qui avait plaidé la relaxe.

Sourced through Scoop.it from: www.bfmtv.com

Pas de commentaire

CITE : quels sont les travaux concernés par le crédit d’impôt en 2019 ? | Fiscalité

CITE : quels sont les travaux concernés par le crédit d’impôt en 2019 ?

Alors qu’il devait être supprimé fin 2018, le CITE a finalement été prolongé jusqu’en décembre 2019. Changement de chaudière, travaux d’isolation thermique, installation de pompe à chaleur… quels sont les travaux qui permettent d’en bénéficier ?

Le crédit d’impôt finance les travaux de rénovation énergétique
Destiné à aider les particuliers à financer leurs travaux de rénovation énergétique, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a été reconduit jusqu’en fin d’année 2019. Cette aide, qui permet de récupérer sous forme de crédit d’impôt sur le revenu un montant correspondant à une partie des travaux effectués, est disponible avec les mêmes conditions d’éligibilité que précédemment. Ainsi, pour en bénéficier, il faut que les travaux soient réalisés dans l’habitation principale du demandeur et que le logement soit achevé depuis plus de 2 ans à la date de début des travaux de rénovation énergétique. En outre, les dépenses liées aux travaux de rénovation doivent être payées avant le 31 décembre 2019. Les dépenses remboursables dans le cadre du CITE sont celles liées à l’installation d’une chaudière à haute performance énergétique (hors fioul), à l’achat de matériaux d’isolation thermique, à l’installation d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire fonctionnant avec une source d’énergie renouvelable ou encore à l’installation d’une pompe à chaleur.

Bon à savoir
Pour certains travaux, l’entreprise choisie doit obligatoirement avoir une certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Jusqu’à 30 % du montant des travaux de rénovation énergétique
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) peut représenter 30 % des dépenses pour des travaux d’économie d’énergie (50 % en cas de dépose d’une cuve à fioul) dans la limite de 8 000 € pour une personne célibataire, veuve ou divorcée, ou 16 000 € pour un couple ayant fait une déclaration commune. Ces sommes sont majorées de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en cas de résidence alternée). Ainsi, pour des travaux d’isolation thermique d’une maison de 80 m² dont le coût s’élève à 5 000 €, il est possible d’obtenir une réduction pouvant atteindre 1 500 €. Contrairement à ce qui était initialement prévu, le remplacement d’une fenêtre à simple vitrage en double vitrage sera également éligible au CITE en 2019, dans la limite de 15 % du coût des travaux avec un plafond de 100 € par fenêtre. Précisons qu’il est essentiel de conserver les factures des travaux réalisés car l’administration fiscale peut les réclamer.

Chiffre clé
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) peut représenter jusqu’à 50 % en cas de dépose d’une cuve à fioul.

Pour obtenir le CITE, attention à vos déclarations
L’entrée en vigueur du prélèvement à la source depuis le 1er janvier 2019 a un impact direct sur l’obtention du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), rien de bien compliqué au programme. En effet, les particuliers doivent simplement indiquer dans leur déclaration de revenus 2018 (mai-juin 2019) le montant du crédit d’impôt dont ils peuvent bénéficier. Celui-ci sera directement pris en compte lors du solde de l’impôt versé en août 2019. Néanmoins, à l’avenir, afin d’éviter cette complexité pour les ménages bénéficiant d’un crédit d’impôt, le gouvernement envisage de transformer le CITE en une « prime travaux » à partir du 1er janvier 2020. Cette prime devrait être fixe en fonction des travaux réalisés, et tiendra compte des conditions des revenus des ménages, de manière à favoriser les ménages les plus modestes. Notons que cette mesure devait initialement être mise en place dès le 1er janvier 2019, avant d’être finalement reportée.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Dispositif Denormandie : Dans quelles villes investir avec 100 000 euros ?

Vous vous demandez dans quelles villes investir pour profiter du dispositif Denormandie ? Découvrez vite les résultats de l’étude exclusive réalisée par MeilleursAgents qui dévoile les 20 villes où se lancer.

Le Denormandie, un dispositif d’investissement locatif pour revitaliser les centres-villes
Le dispositif Denormandie simplifie le Pinel ancien et concerne les acquéreurs d’un logement ancien souhaitant mettre celui-ci en location. Il ouvre droit à une réduction d’impôts sur l’ensemble de son investissement identique à celles de la loi Pinel sur le neuf (entre 12 et 21% selon la durée de location). Pour en profiter, les travaux doivent représenter 25% du coût total de l’opération et l’investissement doit porter sur un bien situé dans l’une des communes signataires de l’Action cœur de ville**.   “Cette initiative est à saluer alors que de nombreuses villes moyennes françaises connaissent une dégradation de leur parc d’habitat privé, analyse Thomas Lefebvre, Directeur Scientifique de MeilleursAgents. Au-delà de la problématique de la rentabilité, la loi Denormandie permet d’aiguiller l’investissement vers la revitalisation et le développement de ces centres-villes dans une démarche de long-terme”.

Indispensable d’isoler les villes présentant une rentabilité positive et un facteur de risque faible
Si chaque investissement dans une ville éligible au dispositif constitue un pari sur l’avenir, toutes ces villes ne sont pas égales aujourd’hui sur le plan de la rentabilité et du risque associé.   Pour déterminer les investissements les plus intéressants, MeilleursAgents s’est mis dans la situation d’un particulier souhaitant investir aujourd’hui 100 000 €.  Pour chaque ville, ont été déterminés d’une part la rentabilité de l’investissement  en tenant compte du coût total du bien (prix + travaux), des revenus locatifs (dépendant du marché local, des plafonds de loyer par zone, et de la taille du bien), des annuités de remboursement de l’emprunt et de la réduction d’impôts annuelle mais aussi  les risques associés à l’investissement liés  à la location du bien (amplitude de la demande locative locale – population correspondant au plafond de ressources, part de locataires, nombre de logements vacants et de HLM) et à la dépréciation du bien (croissance démographique, dynamisme économique et évolution du marché immobilier local).  Un scoring pondéré calculé à partir de la rentabilité et des risques de l’investissement est enfin attribué à chaque ville, ce qui permet d’établir un classement des villes les plus attractives.

L’exemple de Thiers.  La rentabilité y est très bonne de l’ordre de 4,7 %. En effet, un investissement de 100 000 euros avec emprunt permettra d’acheter un appartement de 120 m² qui rapportera 792 euros par mois. Ce revenu est à mettre en perspective avec la mensualité du crédit (527 euros par mois). De plus, l’investisseur bénéficiera d’une réduction d’impôt de 2000 euros par an, soit un gain total de 10 982 euros par an.   Avec ces seuls chiffres, l’investissement paraît attractif. Cependant, les risques sont élevés. La part des ménages concernés par le dispositif est faible (moins de 22 % des habitants de Thiers peuvent en bénéficier) et le risque de dépréciation est élevé compte tenu d’une population âgée qui diminue année après année. Ainsi, Thiers ne fait pas partie des villes intéressantes pour investir avec le Dispositif Denormandie.

Limoges, Corbeil Essonne et Sarrebourg dans le top 3
70 % des villes de métropoles concernées par le dispositif présentent une rentabilité positive et un profil de risque rendant un investissement intéressant (147 sur 214).  Un investissement de 100 000 € à crédit permet d’espérer une rentabilité pouvant atteindre 3 % dans ces mêmes villes (jusqu’à plus de 10 % pour un investissement comptant).  Limoges, Corbeil-Essonnes, Sarrebourg : le top 3 des villes les plus attractives pour investir avec le dispositif Denormandie.  es 20 villes les plus attractives se concentrent principalement en Bourgogne-Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Grand-Est (4 villes par région).

Payez comptant pour gonfler la rentabilité
“La rentabilité d’un investissement sans apport est plutôt modeste y compris dans des villes présentant un risque fort, analyse Thomas Lefebvre, Directeur Scientifique chez MeilleursAgents. A Saint-Quentin (Aisne), par exemple, la rentabilité est de 3 %, mais la part des ménages concernée par le dispositif est faible et le risque de dépréciation élevé en raison de la mauvaise dynamique du marché et d’un taux de chômage élevé.”

Dans le cas d’un investissement financé sans crédit, toutefois, les rentabilités escomptées prennent une toute autre ampleur. Pour les 20 villes retenues comme les plus attractives pour investir en Denormandie, les rentabilités sans emprunt s’échelonnent entre 6,2 % et 9,8 % (entre 0,4 % et 2,6 % avec emprunt). L’intérêt du dispositif est donc étroitement lié à la capacité de l’investisseur à financer avec ses propres liquidités.

Achetez près de chez vous
Dans tous les cas, il est recommandé d’investir dans une ville de sa région et que l’on connaît bien : “en effet, la capacité de l’investisseur à entreprendre rapidement des travaux est essentielle pour pouvoir mettre en location sous un délai court un bien solidement rénové. Et il est important d’avoir une bonne idée du marché local pour mettre en location au juste prix”, ajoute Thomas Lefebvre, Directeur Scientifique chez MeilleursAgents.

* Méthodologie: étude réalisée en janvier 2019 par l’équipe scientifique de MeilleursAgents.
Sources de données: MeilleursAgents (loyers et prix/m2 au 1er janvier 2019) ; Insee (données sur le parc locatif, revenus de la population, données démographiques).

** Les 8 villes éligibles situées dans les départements ou territoires d’outre-mer n’ont pas été incluses dans l’étude. Le dispositif pourra également s’appliquer dans les villes ayant conclu des opérations de revitalisations du territoire (ORT) .

Sourced through Scoop.it from: www.mysweetimmo.com

Pas de commentaire

Crédit immobilier : les emprunteurs sont plus jeunes et gagnent moins

En France, le revenu moyen d’un foyer nécessaire pour emprunter est inférieur à 5000 euros nets par mois. Une première depuis cinq ans, selon Meilleurtaux. Mais il atteint un record à Paris. Un soutien des parents est le bienvenu pour gonfler l’apport.

Alors que, selon la Fédération bancaire française, les Français sont moins enclins à souscrire un crédit immobilier, les courtiers soutiennent le contraire. «Les demandes de prêts ont retrouvé leur niveau de 2017 en ce début d’année grâce à une hausse de 20% du nombre de demandes de financements entre janvier 2018 et janvier 2019. Les tensions dans le pays, et notamment le mouvement des «gilets jaunes», ont renforcé l’idée que l’immobilier est plus que jamais une valeur refuge», affirme Sylvain Lefevre, président de La Centrale de financement, courtier en prêts immobiliers et filiale du groupe April. Même son de cloche du côté de Meilleurtaux. «Le nombre de dossiers avec compromis signés est en hausse de 8% sur un an, par rapport à janvier 2019. C’est un bon démarrage mais pas exceptionnel», déclare Maël Bernier.

Quoi qu’il en soit, l’évolution de la demande cette année est majeure pour le marché immobilier. Si a priori les taux d’emprunt devraient rester bas au moins durant le premier semestre, comment vont se comporter les prix? Le pouvoir d’achat des Français n’étant pas illimité, un ralentissement de la demande en 2019 serait à craindre notamment à Paris, comme nous l’expliquaient en fin d’année plusieurs agents immobiliers. En France, le revenu moyen des foyers emprunteurs nécessaire pour emprunter 216.662 euros (montant moyen d’un prêt) a reculé de près de 15% en un an et même de plus de 20% en deux ans. De 5500 euros nets en 2016, il est passé à 4376 euros en 2018, selon le profil-type de l’emprunteur établi par Meilleurtaux. «C’est la première fois depuis cinq ans que le revenu moyen de l’emprunteur est passé sous la barre des 5000 euros, précise Maël Bernier. C’est la preuve que les politiques bancaires se sont assouplies l’année dernière».

Un marché à deux vitesses
Certes, mais comme souvent dans l’immobilier, un marché à deux vitesses, nous constatons un écart substantiel entre Paris et le reste de la France. Ainsi, dans la capitale, un foyer doit gagner près de 8300 euros nets par mois (8259 euros exactement) – un record selon Meilleurtaux – pour pouvoir emprunter 216.662 euros. À Lyon, l’une des villes les plus chères de province, ce chiffre s’élève à 5800 euros nets par mois.

Dans ces cas-là, et alors que l’âge moyen de l’emprunteur continue de reculer (de 37 ans en 2016 à 36 ans en 2018), un soutien financier des parents voire des grands-parents est le bienvenu. «Nous avons constaté ces derniers mois une contribution des ascendants de plus en plus forte, souligne Sylvain Lefevre. La plupart des placements financiers rapportant de moins en moins, ils préfèrent aider leurs enfants ou petits-enfants avec des sommes comprises entre 20.000 et 50.000 euros». Un soutien exceptionnel loin d’être négligeable qui permet ainsi d’accroître l’apport moyen et d’alléger l’emprunt.

Même s’il est en nette hausse par rapport à 2017 (14.234 euros), l’apport moyen de l’emprunteur ne représente en effet que 8% du montant de l’emprunt, soit un peu plus de 18.000 euros. Pour le président de La Centrale de Financement, «cette contribution, quand on a la chance de pouvoir en bénéficier, constitue une alternative à une hausse de la durée de l’emprunt» qui a récemment atteint le niveau record de 20 ans, selon Crédit Logement.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Vidéo – Voici comment taxer les riches sans les faire fuir ! – 04/02/2019 10:00:00 – Boursorama

Plus de justice fiscale : c’est une des revendications des gilets jaunes qui demandent le rétablissement de l’ISF ou encore une nouvelle tranche d’IR pour les hauts salaires. Pour Christian Saint-Etienne, économiste et professeur au CNAM, il existe une autre solution qui éviterait un exil fiscal des plus riches… Ecorama du 1er février 2019, présenté par David Jacquot sur boursorama.com

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

L’évolution du pouvoir d’achat immobilier

Le pouvoir d’achat, c’est quoi au fait ?
Le « pouvoir d’achat », voilà une expression utilisée quotidiennement, mais dont il est parfois difficile de saisir le sens fondamental, et encore plus la manière dont il est calculé. Au sens strict du terme, le pouvoir d’achat représente ce que les ménages peuvent consommer à partir de leurs revenus. Il est fonction des revenus disponibles et du coût de la vie. Pour calculer le pouvoir d’achat, il convient de mesurer à la fois l’évolution des revenus et l’évolution des prix. Les revenus d’un ménage sont composés du total de leurs revenus professionnels, de leurs revenus d’épargne et des dispositifs d’aides sociales auquel on soustrait les impôts et les taxes dont ils sont redevables. Le coût de la vie est quant à lui déterminé en fonction de l’indice des prix à la consommation publié par l’Insee à partir du relevé des prix d’environ 200 000 produits et services représentatifs.  Bien des Français estiment que leur pouvoir d’achat a diminué. Mais cette notion de baisse ressentie du pouvoir d’achat ne correspond pas à l’approche statistique de l’Insee, car le concept de « panier moyen » (loyer, alimentation, dépenses en énergie…) ne correspond à aucun panier réel. La raison étant que le consommateur moyen n’existe pas au sens économique et statistique du terme. Chaque Français, chaque ménage a sa propre structure de consommation. Un jeune couple en location n’a pas les mêmes postes de dépenses qu’un couple de retraités propriétaires par exemple.  Pour autant, en se penchant sur la notion de pouvoir d’achat immobilier, c’est bien d’une baisse générale dont il s’agit. D’une baisse effective et pas seulement ressentie.

Le pouvoir d’achat immobilier a diminué d’une pièce en deux années
Dans une étude réalisée et publiée dernièrement, la baisse du pouvoir d’achat immobilier des Français est bel et bien réelle. L’étude s’est par ailleurs appuyée sur un remboursement d’emprunt équivalent à 1 000 euros par mois sur une durée de 20 ans. La notion de pouvoir d’achat en immobilier se traduit par le nombre de mètres carrés gagnés ou perdus. Et en l’occurrence, c’est bien d’une perte dont il s’agit. La raison ? Les prix de l’immobilier ont augmenté dans bon nombre de villes, et parfois dans des proportions plus que conséquentes. Ainsi selon les zones géographiques, la baisse a été plus ou moins marquée. En deux ans, elle se situe dans une fourchette allant de 9 à 14 m² en moins, soit l’équivalent d’une pièce perdue dans un logement. Des disparités assez marquées existent entre les villes. La baisse du pouvoir d’achat immobilier est très forte à Bordeaux (-14 m²), à Nîmes (-13 m²), mais aussi à Rennes (-11 m²). Même son de cloche à Marseille, Lyon et Paris avec — 9 m² pour les deux premières et — 4 m² pour la capitale. Dans quelques villes à peine, le pouvoir d’achat immobilier a augmenté, par exemple à Toulon avec +6 m En revanche, sur 1 an, le pouvoir d’achat immobilier a diminué de l’équivalent de 1 m² dans les 20 plus grandes villes de France. Reste que dans la grande majorité des cas, la baisse est comprise entre 1 et 5 m².

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Location meublée : attention, à partir d’un certain seuil de revenus, vous devenez un professionnel

La Cour de cassation a récemment estimé qu’un médecin, qui avait investi dans la location meublée pour défiscaliser, avait le statut de professionnel. L’homme a perdu toutes les protections accordées par le code de la consommation au loueur « non professionnel » et la banque a pu saisir ses biens.

A partir d’un certain seuil de revenus tirés de leurs investissements immobiliers, les propriétaires sont considérés comme des professionnels de la location meublée. Toute personne, quelles que soient sa profession et ses compétences, peut ainsi perdre le statut de « consommateur », a récemment indiqué la Cour de cassation*.

La conséquence est que ce loueur « professionnel » perd toutes les protections accordées par le code de la consommation au loueur « non professionnel ». Même si les documents qu’il signe font état de sa qualité de « consommateur », il n’est plus consommateur, ont précisé les juges.

Un risque à partir de 23 000 euros de loyers
Selon la loi, un loueur en meublé qui perçoit plus de 70 000 euros de loyers est obligé de s’inscrire au registre du commerce et d’être soumis au régime des professionnels. Entre 23 000 et 70 000 euros de revenus, le statut dépend de la situation fiscale familiale et du choix de l’intéressé.

Un médecin, qui avait investi dans un montage financier lié à la location en meublé pour défiscaliser, s’est trouvé confronté au problème. Il soutenait qu’il ne pouvait être « professionnel » que dans le domaine médical et non dans un domaine immobilier dans lequel il était personnellement incompétent. Selon lui, cette activité de loueur ne pouvait même pas être qualifiée d’activité professionnelle « accessoire » puisqu’elle était sans rapport avec son activité professionnelle « principale » de médecin.

La banque a pu saisir les biens du propriétaire
Mais dès lors que le loueur s’est inscrit au registre du commerce, ont répondu les juges, il est « professionnel », quelle que soit sa profession principale.

Le médecin n’ayant pas pu rembourser le crédit affecté à l’achat de ses appartements locatifs, n’a donc pas pu bénéficier du délai de prescription spécial accordé aux consommateurs. La banque a pu saisir ses biens pour se faire payer.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Immobilier : Paris, dans le top 5 des villes les plus attractives au monde

BARNES a établi un palmarès des cinquante villes les plus recherchées par la clientèle internationale fortunée. Paris arrive en cinquième position. 
Pour établir son palmarès, BARNES a étudié différents critères comme l’aspect financier, les attraits émotionnels ou encore les aspects pratiques. Le classement tient compte des attentes et envies d’une clientèle dont le patrimoine personnel dépasse le 1 million de dollars.

Hong Kong, New York, Los Angeles, Toronto, Paris : voici le top 5 des villes préférées des personnes les plus riches de la planète en ce début d’année 2019.

Londres, victime du Brexit
Londres sort du top 5. Effet Brexit oblige, le nombre de transactions, qui avait déjà dégringolé de 30% en 2017, chute encore de 10% en 2018. Cependant, l’étude montre que la capitale anglaise reste une ville cosmopolite, centre mondial des affaires, qui offre encore de belles opportunités avec un prix au m² entre 18 000 € et 32 000 € pour les biens haut de gamme et entre 34 000 € et 57 000 € pour les biens d’exception.

Paris reste dans le top 5
Malgré une fin d’année agitée avec la crise des gilets jaunes, le marché parisien est resté actif : le nombre de transactions chez BARNES a augmenté de 16% et les prix ont affiché une hausse de 8% en 2018. Le marché bénéficie de l’effet Brexit, notamment l’Ouest parisien qui voit arriver les Français expatriés envisageant de revenir en France. Le XVIe arrondissement, délaissé ces dernières années, attire à nouveau les familles : le rapport qualité/prix y est devenu intéressant, ils y trouvent de grands appartements familiaux (plus de 200 m²) et de bonnes écoles.

Hong Kong : numéro un
Hong Kong monte sur la première marche du podium et détrône New York. Véritable poumon économique de l’Asie, la ville dispose de l’une des plus importantes concentrations de fortunes au monde. Très recherchée par la clientèle haut de gamme, particulièrement chinoise, Hong Kong est aujourd’hui la ville la plus chère au monde (33 000 €/m²). Si les appartements avec vue mer sont très prisés, les expatriés privilégient les maisons de Happy Valley, la zone résidentielle de la ville.

New York, une valeur sûre
Si New York recule à la deuxième place, le marché y reste néanmoins dynamique. La demande reste soutenue pour les biens inférieurs à 5 millions de dollars. De nombreux programmes neufs de luxe voient le jour et l’arrivée du siège social d’Amazon redynamise Long Island City. Les prix ont baissé en moyenne de 8% en 2018, mais selon BARNES, il s’agit d’une correction suite à l’envolée des prix entre 2012 et 2016.

Los Angeles et Toronto attirent les fortunes de la nouvelle économie
3e et 4e du classement, Los Angeles et Toronto sont toutes deux des capitales de l’industrie du digital et de l’Intelligence artificielle. Elles sont plébiscitées par la clientèle internationale et connaissent un boom de la construction de programmes neufs d’immobilier de prestige.
Los Angeles attire par les villes côtières telles que Malibu et Santa-Monica et par ses banlieues chics comme Beverly Hills et Bel Air, où une maison de 900 m² et 1 500 m² de terrain se négocie autour 13 millions d’euros. 

À Toronto, la clientèle haut de gamme, canadienne et américaine, s’intéresse aux anciennes demeures de maître (à un prix supérieur à 10 millions d’euros) et aux maisons contemporaines (5 millions d’euros) dans le quartier de Rosedale, ou aux appartements du centre-ville.

Lisbonne, une destination à suivre
Lisbonne passe de la seizième à la neuvième place du classement. Selon BARNES, la capitale du Portugal présente de nombreux atouts pour la clientèle fortunée : la qualité de vie, plus de 300 jours de soleil par an, un statut fiscal avantageux et un pays très sécurisé (troisième place au Global Peace Index) ont de quoi les séduire. Les appartements dans le centre-ville se vendent entre 6 000 € et 12 000 € le m².

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Connaissez-vous l’immotique ou les bâtiments autonomes ?

La Commission d’enrichissement de la langue française vient de publier une liste de 19 nouveaux termes liés à l’urbanisme et à la construction. Pour parler de smart grid, smart building ou de BIM en français dans le texte.
C’est un peu l’Académie française de la recherche. La commission d’enrichissement de la langue française est une structure interministérielle qui s’occupe depuis 40 ans de trouver des désignations en français et de définir de façon claire les nouvelles notions. Dans sa dernière livraison de définitions, elle s’est notamment penchée sur l’urbanisme et l’habitat. Au total, 19 termes publiés au Journal officiel du 29 janvier 2019, permettant d’accompagner en français les nouvelles techniques de l’information et de la communication appliquées aux villes connectées.

La famille des expressions liées aux adjectifs intelligents, autonomes et connectés s’élargit encore. C’est ainsi que l’on parle de bâtiment intelligent (smart building), pour évoquer les constructions connectées pouvant ajuster automatiquement l’éclairage et le chauffage aux conditions météorologiques et d’utilisation des locaux. Dans le même domaine, cette commission crée le terme immotique. Cette notion permet d’élargir l’idée de domotique à un immeuble entier ou à un groupe d’immeubles, d’habitations ou de bureaux, voire de parkings ou de centres commerciaux. Le terme est également utilisé comme adjectif.

Compteurs connectés
De son côté, le bâtiment autonome (équivalent des termes anglais self-sufficient building, standalone building) ou l’éclairage public autonome vient compléter des notions déjà publiées telles que le véhicule autonome ou la conduite autonome. Il s’agit ici de désigner un bâtiment autonome en énergie ou en eau, ou un mode d’éclairage public alimenté par sa propre source d’énergie (panneaux solaires ou éolienne, par exemple).

Quant aux réseaux électriques intelligents, ils sont la traduction de smart grid ou smart power grid pour désigner des réseaux dotés d’outils informatiques permettant d’optimiser la gestion du transport et de la distribution de l’électricité en tenant compte du comportement des usagers et de l’offre des producteurs. Les spécialistes de la commission leur préfèrent d’ailleurs les compteurs connectés ou les compteurs électriques connectés (compteur communicant et compteur électrique communicant sont aussi acceptés) qu’ils estiment plus explicites.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Paris : un appartement vendu à un prix record !

L’appartement de 16 pièces sur 1.000 mètres carrés situé dans le 7e arrondissement de Paris a été vendu pour 39 millions d’euros.
C’est un record à Paris. Un appartement a été cédé par l’agence immobilière Philippe Menager-Nicolas Hug à un montant de 39 millions d’euros. Cela fait de ce bien de 16 pièces et de 1.000 mètres carrés du 7e arrondissement l’appartement le plus cher vendu dans la capitale. Selon le Huffington Post, qui reprend une information de Challenges, l’appartement possède un jardin de 300 mètres carrés et occuperait "le sous-sol, le rez-de-chaussée et le premier étage d’un hôtel particulier du début du 18e siècle" selon l’agence immobilière. L’acquéreur est un industriel venant du Royaume-Uni. L’achat serait donc une conséquence du Brexit.

Selon le Huffington Post, un hôtel particulier situé lui aussi dans le 7e arrondissement a déjà été cédé récemment à des Londoniens pour 48,5 millions d’euros. Depuis l’annonce du divorce entre Royaume-Uni et Europe en juin 2016, de nombreux Européens ont quitté le Royaume-Uni. Le prix de l’immobilier étant beaucoup plus élevé en Grande-Bretagne et surtout à Londres, ils bénéficient d’un très fort pouvoir d’achat et ont entraîné une hausse des prix de l’immobilier dans la capitale. "Depuis environ six mois, 5 à 10% de [nos] ventes réalisées dans le Marais, les 6e, 7e, 9e et 18e arrondissements se font auprès de Français qui rentrent de Londres et d’Européens de Londres qui s’installent à Paris […]", selon le réseau d’agences immobilières Barnes, relayé par le Huffington Post.

Les Échos dressent le profil de ces nouveaux acheteurs issus du monde de la finance qui ciblent les quartiers parisiens familiaux en priorité. "Il s’agit souvent de ménages entre 40 et 50 ans avec des enfants. Leur recherche la plus courante concerne des appartements entre 140 et 180 mètres carrés avec un séjour double et 3 chambres", précise l’agence immobilière de luxe Daniel Féau. Le Brexit est donc une bonne nouvelle pour les agences immobilières parisiennes qui voient se développement ce marché de l’immobilier de luxe.

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr