Le président de la République a, depuis son élection, dit et répété, notamment le 6 octobre 2017, devant les professionnels du bâtiment : « J’ai deux problèmes avec les HLM. Il y a trop d’organismes, près de 800, et il faut opérer un regroupement, en deux ou trois ans. Ensuite, il n’y a pas de bonne circulation du capital : il y a des organismes qui ont des trésors et ne construisent pas tandis que d’autres n’ont pas du tout d’argent. »
La loi Elan, rebaptisée loi logement, du 23 novembre 2018, impose donc aux bailleurs sociaux détenant moins de 12 000 logements de se regrouper, de fusionner ou de rejoindre, d’ici au 1er janvier 2021, une société anonyme de coordination (SAC), nouvel outil juridique ad hoc.
Le monde HLM a toujours admis que son émiettement n’était pas viable et des regroupements ont d’ailleurs été opérés avant la loi, mais tant qu’il n’y était pas obligé, le mouvement de concentration était très lent. Au 1er août, sur les 607 organismes HLM existant, 357 n’avaient pas la taille critique et doivent se marier dans l’année, 329 organismes étaient engagés dans un projet d’union mais seuls dix l’ont acté.
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